On entend beaucoup dire ces temps-ci qu’il faut travailler, ou prier, pour le monde, et nous devrions le faire, sans aucun doute. Un amour détaché de soi, une vision plus large constituent l’essence même du christianisme. Il ne fait pas de doute que le monde a besoin de notre soutien et d’un élan spirituel. Mais nous risquons parfois de nous concentrer sur le monde et les problèmes des autres à tel point que nous en négligeons le travail de prière que nous devons faire pour nous-mêmes et notre responsabilité envers ceux qui nous sont proches, en particulier les membres de notre famille.
Pour aider à résoudre les problèmes du monde, il nous faut toujours contrebalancer l’attention que nous portons aux autres par l’acquisition d’une meilleure connaissance et d’une meilleure maîtrise de nous-mêmes. Sinon, notre travail risque en grande partie de produire l’effet contraire ou d’être inutile.
Les péchés d’autrui nous dérangent-ils plus que les nôtres ? Ou du moins retiennent-ils davantage notre attention ? Si oui, c’est un signe certain que notre pensée est mal dirigée. La responsabilité primordiale de chacun devant Dieu commence nécessairement par lui-même et par ses propres actions. Notre interaction les uns sur les autres, même nos responsabilités à l’égard de notre famille, sont en réalité une fonction ou une extension de notre propre démonstration de connaissance et de contrôle spirituels de nous-mêmes.
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