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Un après-midi, alors que j'allaitais notre plus jeune enfant, des...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1985


Un après-midi, alors que j'allaitais notre plus jeune enfant, des symptômes de ce que l'on pourrait appeler une infection du sein se manifestèrent. J'avais mal et une forte fièvre, et rapidement le sein devint si sensible qu'allaiter l'enfant était virtuellement impossible. La crainte s'empara de moi; je me sentais trop faible pour pouvoir m'occuper de nos trois enfants, et mon mari ne devait pas rentrer à la maison avant plusieurs heures. A ce moment-là, je sus que je devais tourner ma pensée entièrement vers Dieu.

J'appelai une praticienne de la Science Chrétienne pour qu'elle m'aidât par la prière, et avec amour elle accepta de le faire. Je raccrochai alors le récepteur, priant pour être guidée par Dieu. Immédiatement, le cantique « Pais mes brebis », dont les paroles anglaises sont de Mary Baker Eddy, me vint à la pensée. Je pris mon exemplaire de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, l'ouvris au n° 304, et méditai en priant chaque strophe de ce cantique.

La première strophe commence ainsi:

Montre-moi comment, Berger,
Te suivre aujourd'hui,
Comment récolter, semer,
Nourrir Tes brebis.

Ces mots m'apportèrent un sens très clair de la sollicitude qui nous nourrit. Je vis qu'une compréhension spirituelle de Dieu nous nourrit et nous soutient, et que mon enfant et moi-même étions inclus dans cette bénédiction qui découle de la compréhension spirituelle de Dieu.

La deuxième strophe commence ainsi:

O fléchis la volonté,
L'orgueil de nos cœurs ;
Du sens mortel, viens briser
Le repos trompeur !

Ces quelques lignes me firent prendre conscience des subtiles suggestions que j'avais laissé entrer dans ma pensée sans les contrôler. Je me rendis compte que je ne m'étais non seulement sentie accablée et pleine d'orgueil, mais aussi surchargée de travail et peu appréciée pour le soin que je prenais de nos enfants. Dès que ces mensonges eurent été exposés à la lumière du Christ qui illuminait ma pensée, ils furent détruits. Tout sentiment d'accablement et d'apitoiement sur moi-même disparut lorsque je perçus plus clairement notre identité pure et parfaite d'enfants de notre Père-Mère Dieu. Je vis que rien ne pouvait obstruer l'abondance de la bonté de Dieu pour Ses propres enfants.

J'avais souvent chanté les paroles de ce cantique, mais jamais je ne les avais autant appréciées qu'à ce moment-là, en m'en servant pour prier. Je me sentis en paix, guérie. En peu de temps, la douleur et la faiblesse disparurent. Je repris mes occupations dans la maison, bien qu'encore incapable d'allaiter le bébé. Chaque fois que la crainte ou l'inquiétude me tentaient, je les remplaçais rapidement en affirmant que l'abondance de l'amour de Dieu est sans obstruction.

Le jour suivant, tout symptôme de l'infection du sein avait totalement disparu, et je pus me remettre à allaiter. Ce qui était encore mieux, c'est que j'avais acquis un concept beaucoup plus large de la sollicitude de Dieu pour Ses enfants.

Pour tout l'amour de Dieu qui se manifeste dans ma vie grâce à mon étude de la Science Chrétienne, je suis profondément reconnaissante.


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