Restée seule avec son enfant, après le départ de son mari, une jeune femme pria Dieu avec ferveur afin qu'Il lui montre ce qu'elle avait besoin de savoir et de faire pour refermer la brèche qui s'était ouverte dans leur ménage. Dès le premier mois, leur mariage avait été assombri par des dissensions.
Dans sa prière, elle reconnut que Dieu était le seul Esprit, le seul Amour, et que l'homme, l'enfant spirituel de Dieu, ne pouvait jamais être séparé de l'Amour. Elle savait que c'était la vérité aussi bien pour elle-même que pour son mari.
Sachant que Dieu est aussi l'Entendement divin, la jeune femme pria pour mieux savoir comment exprimer cet Entendement. Elle insista sur le fait que cet unique Entendement gouvernait réellement tous les membres de sa famille et que tout ce qui n'était pas à l'image de cet Entendement ne faisait aucunement partie de son véritable foyer !
Elle savait que Dieu est le seul pouvoir qui motive l'homme, qu'Il est l'Esprit divin et qu'Il gouverne l'homme sans aucune défaillance. Mary Baker Eddy déclare: « Ce n'est pas de la matière ou poussière éphémère que naissent les enfants de Dieu. Ils sont en l'Esprit et de l'Esprit, l'Entendement divin, et subsistent ainsi à jamais. » Science et Santé, p. 267.
Si nous croyons que la création est mauvaise et qu'on ne peut rien en espérer — que nous sommes prisonniers des vicissitudes de l'existence matérielle — nous pouvons en effet nous trouver, selon les apparences, en butte à des difficultés. Nous sommes comme un rêveur terrifié au milieu de son cauchemar. Mais, comme le rêveur, nous pouvons nous réveiller. Mary Baker Eddy écrit: « La Vie divine est complètement séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence; elle révèle la compréhension spirituelle et la conscience de la domination qu'a l'homme sur toute la terre. » Ibid., p. 14.
La jeune femme continua de prier dans ce sens. Un après-midi, la lumière commença doucement à se faire jour dans sa pensée. Elle était consciente du profond amour que Dieu lui portait ainsi qu'à son mari et à leur bébé, consciente de la sollicitude de l'Amour pour chacun d'eux. Elle commença à voir qu'elle était spirituelle, le reflet de l'Amour, et les autres aussi. Toute crainte, tout ressentiment, tout apitoiement sur soi la quittèrent. Le monde entier lui semblait différent. Cette irradiation, qui était la présence du Christ — la propre idée de Dieu — rétablit sa joie et sa confiance. Elle acquit la conviction que tout était bien et que la bonté de Dieu ne l'abandonnerait jamais.
Peu de temps après, son mari revint. Il lui raconta que la même idée de lumière et de bonté l'avait enveloppé et qu'il avait perçu une manière toute différente d'envisager leur vie et tout ce qui les entourait. Ce fut un moment capital de leur mariage qui dure depuis bien des années maintenant, et qui a été une source de bénédiction autour d'eux.
Cette jeune femme avait mis en pratique le commandement de Christ Jésus d'aimer Dieu tout d'abord et notre prochain comme nous-même. Voir Matth. 22:37–39. Et un concept tout à fait nouveau de l'être spirituel avait changé sa vie comme celle de son mari. Leurs difficultés peuvent sembler différentes en apparence de celles d'un autre ménage; mais les lois qui les ont guéries s'appliquent à toutes les situations. L'amour de Dieu est toujours présent et il peut toujours reconstruire un foyer brisé.
 
    
