« Père... que ma volonté ne se fasse pas, mais la Tienne »
me semblait autrefois une prière impossible.
J'aimais faire ma volontè. Pour moi, ce n'était pas pécher
que de la satisfaire sur-le-champ
et de remettre à plus tard l'obéissance à Dieu,
quand la vie serait moins passionnante,
quand l'ardeur de la volonté humaine serait moins intense,
l'enchantement des moyens humains moins séduisant.
J'allais tête baissée, insouciante de la voie que je prenais,
égratignée aux ronces, perdue dans un chemin inextricable,
jusqu'au moment où, sur Son épaule, calmement ramenée,
je pleurai comme un petit enfant, désireuse à présent d'obéir,
apprenant à la fin ce qui peut vraiment satisfaire:
un Amour, une Vie, un Entendement,
une seule volonté souveraine.
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