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Pour guérir la pollution mentale

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1984


Les efforts concertés en vue d’analyser, neutraliser et limiter les polluants dans l’environnement amènent, au moins dans certains cas, un progrès indéniable. Ainsi, au début du printemps de 1983, deux rivières de Nouvelle-Angleterre, qui étaient si familières à Mary Baker Eddy, le Connecticut et le Merrimack, ont pu de nouveau être ouvertes à la natation. Et pour la première fois depuis bien des années, on a pu observer la présence de saumons dans ces cours d’eau.

Est-il possible de purifier les hommes aussi ? La Science Chrétienne explique que nous pouvons être nettoyés définitivement des impuretés de nos pensées et de nos actes. Nous pouvons prouver la pureté de notre identité réelle, c’est-à-dire de l’homme spirituel, à la ressemblance de Dieu. L’homme réel, l’image de l’unique Entendement, Dieu, dont la pureté est totale, est aussi pur que l’est sa source.

Christ Jésus a illustré ce pouvoir purificateur de l’Entendement divin, la Vérité. Il démontra de façon si pure la toute-puissance de la Vérité, qu’il put purifier les autres des erreurs qui semblaient polluer leurs pensées. Jésus comprenait clairement que le mal est une imposture, un mensonge et un menteur tout ensemble. Il exprimait l’idée vraie de l’homme, le Christ. Il a pu ainsi aider beaucoup de gens à reconnaître le Christ, l’idée spirituelle, qui est purificateur. A la suite de la conversation qu’il eut avec la Samaritaine, dont le Nazaréen avait intuitivement discerné et fait remarquer la vie d’adultère, cette femme fut amenée à demander: « Ne serait-ce point le Christ ? » Jean 4:29.

Jésus a fait bien plus que dénoncer ce qui était mal et prêcher ce qu’il était bien de faire; sa pensée si pure amenait régulièrement une réforme radicale, comme ce fut le cas avec la femme adultère, connue sous le nom de Marie de Magdala, et avec Zachée, le collecteur d’impôts malhonnête. L’apôtre Paul a rappelé aux chrétiens la leçon qui ressort de telles œuvres, si caractéristiques du Christ: « Vous avez été instruits à vous dépouiller... du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » Éph. 4:21–24.

Si nous voulons être spirituellement régénérés, il faut que nous remettions en cause les pensées que l’erreur présente comme nôtres, et que nous voyions la vérité de notre être réel. Alors, grâce à l’étude et à la pratique de la Science Chrétienne, la compréhension démontrable que nous acquérons de l’Entendement pur et de l’homme incorruptible, l’emporte sur le faux sens d’impureté désigné en Science Chrétienne sous le nom d’entendement mortel.

Cette compréhension toute nouvelle de l’être réel de l’homme nous incite à nous détourner d’anciens modes de pensée. Ce fut l’expérience d’une de mes amies, qui connut un renouveau spirituel grâce au remarquable pouvoir de guérison de la Science Chrétienne. Cette dame, qui venait tout juste d’entendre parler de cette Science, se trouvait à la veille d’une troisième intervention chirurgicale pour une tumeur qui avait réapparu à chaque fois. Un soir où elle priait et méditait en lisant un numéro du Christian Science Journal que lui avait donné un membre de sa famille, elle eut une lueur de compréhension et la tumeur se détacha d’elle-même, pour ne plus jamais reparaître.

Reconnaissante, et bien décidée à se donner entièrement à la compréhension de cette Science qui l’avait guérie, cette femme se plongea dans l’étude du livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé. Elle eut la surprise d’y lire bientôt le passage suivant: « Le goût dépravé pour les boissons alcooliques, le tabac, le thé, le café, l’opium, n’est détruit que par la domination de l’Entendement sur le corps. Cette maîtrise normale s’acquiert par la force et la compréhension divines. » Science et Santé, p. 406.

L’opium et les autres narcotiques n’étaient pas à l’époque aussi répandus qu’aujourd’hui; mais les autres choses mentionnées étaient d’un usage courant. Elle-même en prenait de façon habituelle, comme toutes ses connaissances. En fait elle ne voyait là rien de mal !

Elle savait bien cependant ce qu’elle devait à la Science Chrétienne; aussi elle pria de son mieux pour qu’il lui soit montré si de telles habitudes constituaient bien des goûts dépravés. Elle résolut alors, si elle arrivait à comprendre que tel était effectivement le cas, de consacrer tous ses efforts à rompre avec ces habitudes.

Le lendemain matin, une fois levée, elle prépara ses trois tasses de café coutumières: le goût en était abominable. Aussi elle lava la cafetière, et recommença l’opération avec du café frais. Là encore le goût fut très désagréable. C’est alors que sa prière toute simple lui revint en mémoire, et elle se rendit compte qu’elle avait eu la réponse. Après cela, elle n’a plus jamais touché au café. Puis elle se mit à essayer de toutes ses forces, mais avec un succès relatif, d’éliminer les autres habitudes dont elle était esclave, sachant désormais qu’elle devait effectivement les regarder comme des goûts dépravés.

Bientôt après, heureusement, un Scientiste Chrétien auquel elle fit confidence de ses luttes, attira son attention sur une promesse faite dans Science et Santé, en la dissuadant de s’appuyer sur la volonté humaine: « Que l’esclave des mauvais désirs apprenne les leçons de la Science Chrétienne, et il se rendra maître de ces désirs et montera d’un degré sur l’échelle de la santé, du bonheur et de l’existence. » Ibid., p. 407.

Partant d’un point de départ plus haut, celui d’un patient apprentissage des leçons de la Science Chrétienne, elle vit disparaître l’une après l’autre les autres formes d’esclavage: alcool, tabac, thé. Bientôt après, elle sentit qu’elle était prête à demander son admission comme membre d’église et à suivre le cours de Science Chrétienne. Le dernier jour de ce cours, elle reçut un premier appel d’une personne lui demandant de l’aide comme praticienne de la Science Chrétienne; elle en reçut bien d’autres ensuite et elle en reçoit maintenant depuis plus de vingt ans.

Qu’est-ce donc qui purifie ? La Science Chrétienne montre que, lorsque les flots transparents de la Vérité pénètrent la pensée et sont appliqués dans la vie journalière, c’est-à-dire lorsque la Vérité est vraiment comprise et vécue, la pollution mentale disparaît d’une façon toute naturelle, en même temps que recule ce qui constitue sa seule source et sa seule substance, à savoir la croyance à un entendement ou à un pouvoir en dehors de Dieu, le bien.

Il peut falloir des années pour que les services de l’environnement parviennent à nettoyer les cours d’eau; mais le nettoyage a bien lieu. Nous aussi, nous pouvons peu à peu nous éveiller à la pureté de la vraie individualité spirituelle de l’homme, démontrer, au moins jusqu’à un certain degré, cette pureté qui est sous le contrôle absolu de Dieu, et aider les autres à démontrer la leur. Bien entendu, notre point de départ est que Dieu, le bien, étant Tout, il n’y a rien en réalité qui soit étranger à Sa nature — rien qui soit susceptible de souiller Sa création. L’homme spirituel est issu de Dieu, c’est Son enfant et il demeure aussi éternellement pur dans son essence que sa source elle-même.

Si l’on part du point de vue de la croyance que le mal est aussi réel que le bien et qu’il exerce une influence comparable, cela pourrait sembler une tâche impossible que de nettoyer cette pollution mentale aujourd’hui si répandue. Toutefois Mary Baker Eddy a discerné que le courant pur des idées de la Science Chrétienne est déjà à l’œuvre pour apporter un nettoyage moral et une purification spirituelle qui proviennent de Dieu, et pour restaurer sur terre le paradis, l’harmonie intacte. Elle écrit: « Je n’ai jamais supposé que le monde verrait immédiatement tous les fruits de la Science Chrétienne, ou que la croyance au péché, à la maladie et à la mort ne persisterait pas pendant un temps indéfini; mais j’affirme que, parce que la Science Chrétienne a été enseignée, la moralité et la tempérance ont reçu une impulsion, la santé a été rétablie et la longévité accrue. Si tels sont les fruits actuels, quelle ne sera pas la moisson quand cette Science sera plus généralement comprise ? » Ibid., p. 348.

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