On raconte que Gaspard de Coligny, amiral de France — cela se passait au xvie siècle, pendant les guerres de religion — pressé par sa femme de déclarer publiquement qu'il s'était converti au protestantisme, lui aurait répondu: « Il est sage de calculer ce qu'il en coûte de devenir un vrai chrétien. »
« Il est plus sage, aurait rétorqué sa femme, de calculer ce qu'il en coûte de ne pas devenir un vrai chrétien. » Cité par Mary Baker Eddy, Écrits divers, p. 281.
Devenir un vrai chrétien n'a jamais consisté à avoir la vie facile. Pas même pour celui qui fut le chrétien par excellence. Et que lui en a-t-il coûté ? Les moqueries, les abandons, le fouet, la crucifixion... Pourtant il a dit à ceux qui, de son temps, étaient accablés de fardeaux ce qu'il dit aussi à ceux qui le sont aujourd'hui: « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions... Car mon joug est doux. » Matth. 11:29, 30. Doux ? The New English Bible (une traduction de la Bible en anglais moderne) fournit une interprétation intéressante de cette expression; on y lit: « Mon joug est bon à porter. »
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