Il y a quelques années, un groupe de médecins d'une clinique pour asthmatiques ici en Australie m'informa que cela ne valait plus la peine de continuer à traiter mon fils. Tout ce qu'il était possible de faire médicalement — toute espèce de médication et de traitements aussi bien que changements de climat, etc. — avait été essayé et avait échoué. Ils me dirent: « Nous pensons qu'il vaut mieux vous prévenir que vous ne verrez pas grandir votre fils. »
Jusqu'à ce que je devienne infirmière dans un hôpital, j'avais toujours eu le sentiment que j'avais un ami en Dieu. Plus tard, quand je vis souffrir les enfants dans certains services, et que l'on me dit que c'était la volonté de Dieu, je sentis que ce Dieu n'était pas assez intelligent pour que je croie encore en Lui. J'établis donc mes propres normes et essayai de les vivre, et celles-ci s'avérèrent des prémisses utiles pour moi jusqu'à ce que j'entende le terrible verdict des médecins au sujet de mon propre petit garçon.
Dans ma détresse, je m'écriai: « S'il y a un Dieu, qu'Il m'aide, par pitié. » Je sus immédiatement la réponse: la Science Chrétienne. Alors je suppliai: « Mais comment ? » Il me vint l'idée de regarder dans l'annuaire téléphonique. Je savais qu'il y avait des praticiens de la Science Chrétienne, puisque mon mari, maintenant décédé, et qui était journaliste, avait eu un grand respect pour la Science Chrétienne, et avait prouvé plus d'une fois ses vérités.
Ayant trouvé l'adresse d'une praticienne dans mon quartier, je me mis en route, moitié traînant moitié portant mon fils jusque chez elle. J'arrivai là en pleurant, essayant de reprendre mon souffle pour lui dire tout sur l'asthme et la façon dont cela tournait toujours en pneumonie, et aussi pour lui parler du verdict rendu par les médecins. Mais apparemment, il ne fut pas nécessaire d'expliquer quoi que ce soit. La bienveillante dame nous ouvrit sa porte, nous invita à entrer et nous aida à nous asseoir. Elle me demanda: « Croyez-vous que Christ Jésus a marché sur les eaux ? » Je dis: « Oui ». « Savez-vous ce qu'est Dieu ? » « Non », répondis-je. Elle dit: « Dieu est Vérité, Principe et Amour, la source de l'intelligence, et l'homme est Son reflet spirituel. » Je regardai mon fils, et je pus croire sans difficulté qu'il reflétait toutes ces choses.
« Maintenant, dit la praticienne, je peux vous aider à l'aider. » Je ne me souviens pas de ce qu'elle continua à dire, mais cette aimable dame me prêta une Bible et un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Je rentrai chez moi avec un grand sens de responsabilité: je devais étudier ferme pour aider à guérir mon fils.
Bien des semaines passèrent, et pendant cette période, j'étudiai les Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. J'assistai également aux services d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste. Ce que je ne saisis pas sur le moment, mais dont je pris conscience plus tard, c'est que mon fils avait été guéri instantanément lorsque nous étions chez la praticienne. Il n'y eut aucune récidive de l'asthme, et même les médecins reconnurent sa guérison. Mon fils avait également été guéri d'incontinence et de surdité. C'est aujourd'hui un architecte qui a réussi et l'heureux père de trois enfants. Je suis remplie de gratitude envers Dieu pour la vérité qu'Il nous communique.
Dans Science et Santé, nous lisons (p. 492): « Discutant sa campagne, le général Grant dit: “Je me propose de la mener jusqu'au bout d'après ce plan, cela dût-il me prendre tout l'été.” La Science dit: Tout est Entendement et l'idée de l'Entendement. Voilà le plan d'après lequel vous devez combattre jusqu'au bout. La matière ne peut vous être d'aucun secours. » Voilà l'attitude que j'ai adoptée il y a quelques années quand on me promit un travail dont j'avais besoin, me semblait-il, et pour lequel j'avais des aptitudes. A mon grand désappointement, le travail fut donné à une autre dame qui, à mon avis, n'avait pas autant besoin de l'argent que moi. Je fus envahie de ressentiment. Toutefois, je ne demandai pas d'aide à un praticien, car je sentais profondément que je devais résoudre ce problème par moi-même.
Je traitai tout d'abord la croyance à l'injustice en affirmant que la loi de Dieu est l'unique loi en activité. La suggestion de pénurie fut exclue de ma pensée lorsque je priai chaque jour pour croître en grâce. Je travaillai et priai de cette façon avec persistance et conséquence. Il me fallut trois semaines, trois semaines où je fis constamment de mon mieux pour spiritualiser ma pensée, avant que la lutte soit terminée et que je sois débarrassée du ressentiment.
Pendant cette période, ma famille me demanda d'acheter quelque chose que je ne désirais pas dans la maison, quelque chose qui me paraissait être un objet extravagant. Cependant, comme je faisais un effort pour me laisser guider par Dieu, je décidai de ne pas prendre en considération mes propres désirs. Je décidai que cet achat était peut-être utile. Tandis que la transaction se faisait, je m'entendis dire au vendeur: « Maintenant, j'ai besoin d'un travail pour payer cela. » La semaine suivante, il m'engagea, me donnant un travail qui m'a apporté satisfaction et contribué au bien de toute ma famille pendant douze ans.
Je suis très reconnaissante de savoir où regarder pour obtenir aide et directives: vers Dieu.
Collaroy (Nouvelle-Galles du Sud), Australie