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Des problèmes de relation ? Changez votre pensée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1983


Chacun peut apprendre, grâce à une compréhension plus approfondie de Dieu, à surmonter les situations épineuses et rendre plus harmonieuses ses rencontres avec autrui. Lorsque surgissent des opinions opposées, des malentendus, des brouilles ou une haine délibérée, il se peut que notre première réaction soit de nous demander ce que nous pouvons dire ou faire. Or, si nous voulons vraiment guérir la situation, il nous faut nous rappeler que Dieu, l'Amour infini, est le seul Entendement, ce qui signifie que notre prochain comme nous-mêmes sommes en réalité l'expression de l'Amour divin. Lorsque nous sommes en présence de conflits ou de désaccords, nous nous trouvons, en fait, en présence d'un sens erroné de nous-mêmes et des autres. Si nous croyons que le mépris et la calomnie constituent la véritable individualité de quelqu'un, nous finirons peut-être par faire nôtre ce péché, parce que l'idée que nous nous faisons des autres reflète souvent l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes. En nous corrigeant nous-mêmes, nous cessons de croire à la réalité de tout ce qui est dissemblable à l'Amour dans l'attitude de notre prochain et dans la nôtre. Même si nous sommes tentés d'accepter un mensonge concernant notre véritable identité en tant que reflets de l'Amour divin, il nous faut revendiquer notre ressemblance et notre union indéfectible avec l'Amour. Nous sommes alors capables de voir ce qui semble être un ennemi, comme, en fait, l'enfant de Dieu, aimé et aimant.

Christ Jésus était remarquablement conscient du fait que l'homme en tant que manifestation de l'unique Entendement Père est impeccable et sain, et ceux qui étaient réceptifs à cette idée étaient guéris. Il sentit que la femme connue sous le nom de Marie-Madeleine s'était sincèrement repentie quand elle vint à lui en pleurs et lui oignit les pieds. Voir Luc 7:37, 38. Dans le cas de la femme accusée d'adultère qu'on allait lapider, il obligea ses détracteurs à reconnaître leurs propres péchés. Il dit à la femme: « Va, et ne pèche plus. » Jean 8:11. A un autre moment, il dit: « Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice. » Jean 7:24.

Nous aussi nous jugerons selon la justice quand nous verrons en lieu et place de nos ennemis la ressemblance parfaite de Dieu. Pour ce faire, il nous faut connaître et aimer notre prochain tel qu'il est réellement: totalement spirituel et bon. Notre Leader, Mrs. Eddy, nous dit: « Si le Scientiste a assez d'affection chrétienne pour gagner son propre pardon et une approbation semblable à celle que Marie-madeleine obtint de Jésus, alors il est assez chrétien pour traiter ses patients scientifiquement et user de compassion envers eux; et le résultat correspondra à l'intention spirituelle. » Science et Santé, p. 365.

En acceptant la bonté innée de toutes les idées de Dieu, nous saurons s'il est nécessaire d'agir pour corriger une situation et à quel moment le faire. Nous n'avons jamais besoin de nous condamner pour la méchanceté qui s'attaque à nous, car chaque individu est responsable de ses propres pensées. Nous ne pouvons être influencés par les pensées des autres à moins que nous nous laissions aller à les accepter comme réelles. Par conséquent, nous mettons toute notre application et notre bonne volonté à surveiller les pensées que nous acceptons et sommes reconnaissants quand nous remarquons que notre frère s'améliore.

Certains se demandent peut-être comment le fait de corriger ce que nous pensons des gens peut aider ces personnes. Est-ce que cela revient à projeter notre pensée vers des ennemis extérieurs et à écarter ainsi leur antagonisme ? Non. Une telle méthode serait de la volonté humaine, l'opposé de la Science Chrétienne. Au contraire, nous acceptons le jugement que porte sur eux l'Amour divin, qui les voit déjà joyeux et satisfaits. Cette prière est la lumière ou loi du Christ atteignant la conscience humaine et la guérissant.

Il se peut qu'un maître d'école ayant une classe indisciplinée s'efforce simplement de tenir ses élèves grâce à une discipline de plus en plus stricte. Si cela ne marche pas, il essaiera peut-être d'ignorer le problème. Si le maître a recours à la Science, il lui sera demandé davantage que des efforts pour changer les manifestations extérieures de désobéissance et de provocation. En permettant au Christ de régner sur sa pensée, l'enseignant pourra discerner ce que Dieu connaît de Ses enfants, leur identité réelle. Il peut en résulter une coopération pleine d'amour et des motivations intelligentes. L'autorité divine sera à la barre dans la mesure où le maître adoptera pour point de vue la vision Christ et non pas l'illusion du sens mortel.

Cette même règle s'applique à tous les emportements de la volonté humaine. Les conflits entre employés et employeurs peuvent être résolus de façon scientifique même si un seul individu reconnaît que Dieu est l'unique Entendement de tous. La cupidité et la soif de pouvoir cèdent le pas à la considération et à des désirs raisonnables. Dans les familles, il n'est pas nécessaire que persiste la crainte de la domination et de la subordination qui engendre des sentiments d'accablement et de rébellion. Si un membre de la famille est prêt à renoncer à la vision de nombreux entendements tiraillant dans des directions opposées et à s'appuyer paisiblement sur l'unique Père de tous, cela fera ressortir le bien en chacun et le ressentiment s'évanouira.

Christ Jésus a dit: « Il n'y a de bon que Dieu seul. » Marc 10:18. Nous obtenons notre propre libération et celle des autres dans la mesure où nous nous rappelons que le bien qu'ils expriment est le bien de Dieu. Le mal est l'entendement mortel impersonnel, il ne fait jamais partie de Dieu ou de l'homme. En remerciant le Père-Mère pour chaque parcelle de bien que nous trouvons ici ou là et en effaçant toute apparence de mal, nous pouvons conclure qu'en réalité le bien seul est présent dans chaque individu. Notre conviction à ce sujet augmente à mesure que le Christ prédomine dans notre pensée. Le concept erroné selon lequel le bien est circonscrit à une seule personne est un obstacle à la croissance spirituelle, mais il peut être corrigé si nous nous rendons compte que le bien chez les autres a sa source en Dieu.

Une des formes de la croyance tenace au bien personnalisé consiste parfois à faire dépendre des autres notre bonheur et notre plénitude. Cette recherche d'une satisfaction extérieure peut nous conduire à nous apitoyer sur nous-mêmes et à la solitude. Le Christ nous montre à tous que Dieu nous a déjà donné la capacité d'aimer, de partager et de donner. Voilà la satisfaction et la joie véritables. Dieu, l'Amour riche en encouragements, nous amène à avoir des relations désintéressées avec les autres, où nous trouvons la plénitude en étant ce que nous sommes en réalité.

A tous les stades des relations humaines, nous devrions mettre l'accent sur ce que nous pensons, sur la nécessité de mettre la pensée en harmonie avec la bonté de la réalité. Quand la discordance semble persister, il nous faut refuser d'être trompés par les apparences. En nous attachant au vrai concept, nous purifions notre compréhension de la réalité en la comparant toujours à la norme du Christ. Ce que dit ou fait notre frère — même si c'est avec hostilité — semble dès lors moins important. Ainsi nous sommes satisfaits simplement d'aimer sans compter, en ayant pour mobile le désir de bénir. Ne recherchant ni les excuses ni l'approbation, nous exprimons l'amour débordant, incommensurable, qui jaillit de la source de notre être.

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