Est-il exact, comme certains le prétendent, que celle qui a découvert la Science Chrétienne a été poussée malgré elle à former L'Église Mère du fait des appels bruyants de ses adeptes qui réclamaient une organisation humaine ? Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité. Voir premier article de la série dans le Héraut de juillet. L'idée et la mise en place de cette entreprise furent incontestablement les siennes. De tout ce qu'elle a écrit à l'époque, il ressort qu'elle se réjouissait des mesures qu'elle prenait en 1892 pour établir La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston.
Deux mois avant le lancement officiel de l'organisation, elle écrivit sur un memorandum qu'elle avait essayé de faire en sorte que d'autres mettent à exécution les plans de Dieu concernant la construction de l'église plutôt que d'en être elle-même responsable. Mais ils n'avaient pas réussi, et elle en voyait maintenant la raison. C'était que, apparemment, ils étaient incapables d'entendre la voix de Dieu et de Lui obéir à moins qu'elle ne leur parvînt par son intermédiaire, si bien qu'il lui fallut commencer la tâche et en prendre la direction jusqu'au bout. Archives de L'Église Mère.
Deux semaines après la formation de l'Église, elle écrivait dans une lettre: « Toute organisation, toute entreprise éducative, civile et religieuse, je l'ai fondée en Science Chrétienne sur un plan purement original — car c'est Dieu et non une personne, qui me l'a suggérée. » Cité dans Robert Peel, Mary Baker Eddy: The Years of Authority (New York: Holt, Rine- hart and Winston, 197), p. 34. Voilà qui est parler clairement. Et c'est une réponse à ceux qui affirment qu'en fondant L'Église Mère, elle ne faisait que céder momentanément à ses élèves qui ressentaient le besoin conventionnel d'une organisation religieuse.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !