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« ... l'obéissance d'un seul... »

Démontrer l'autorité du Manuel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1983


L'Église du Christ, Scientiste, est dirigée d'une façon unique. Son gouvernement n'est pas confié à un individu ou à groupe d'individus, mais à une loi d'origine divine. Du livre qui énonce cette loi, son auteur, Mary Baker Eddy, écrit: « Les Règles et les Statuts contenus dans le Manuel de La Première Église du Christ, Scientiste, Boston, n'eurent pas leur origine dans un conclave solennel tel que l'antique sanhédrin. Ils n'étaient pas l'expression d'opinions arbitraires ni d'exigences dictatoriales telles qu'une personne pourrait en imposer à une autre. Ils furent établis sous l'impulsion d'un pouvoir non personnel, écrits en des moments différents et à mesure que les circonstances l'exigeaient. » Écrits divers, p. 148.

Bien entendu, reconnaître l'autorité divine du Manuel de L'Église Mère est une chose; mais lui confier réellement le gouvernement de notre vie individuelle et de nos activités à l'église comme le fit Mrs. Eddy, c'est bien autre chose. Mais puisque le Manuel représente la loi de Dieu, alors en fin de compte, on ne peut pas lui désobéir. Et nous pouvons prouver ce fait. C'est la prérogative du gouvernement véritable de réduire à néant tout sens erroné de gouvernement. L'autorité du gouvernement véritable que reflète l'homme semblable à Dieu, c'est-à-dire notre identité idéale, nous permet dans la mesure de notre compréhension de l'idéal divin et de notre fidélité à cet idéal, de renverser ce qui semble être une action défectueuse et de restaurer l'action juste.

Si un membre de L'Église Mère pense qu'un statut — même si c'est une règle de conduite d'ordre général telle que la « Règle pour les mobiles et les actes » (voir Manuel, Art. VIII, Sect. 1) — a été ignoré, tourné ou enfreint par un ou des membres de cette Église, que doit-il faire ? Il peut faire abnégation de tout jugement personnel et démontrer pour lui-même, par la prière, le pouvoir qu'a le Manuel de rectifier ce concept erroné concernant le Principe suprême, Dieu, et l'idée obéissante, l'homme. Quiconque s'est ainsi efforcé de mettre en pratique les Statuts du Manuel n'a pas besoin de se demander dans quelle mesure le pouvoir divin de ces Statuts pourra rectifier les erreurs et les transgressions apparentes. Le pouvoir spirituel qui donne force de loi au Manuel est suffisant pour répondre à chaque besoin, qu'il soit individuel, institutionnel ou universel.

Obéir de façon inspirée à un Statut du Manuel apporte la guérison. L'autorité divine agit non pas par des efforts passionnés destinés à forcer les autres à obéir, mais par une connaissance approfondie et inspirée de ce qu'est l'obéissance — c'est-à-dire l'effet de Dieu embrassant tout. Cette action de l'autorité divine se concrétise lorsqu'on s'efforce de se mettre plus intimement à l'unisson de l'obéissance. Quiconque obéit avec dévouement peut, dans une situation donnée, subordonner des opinions égoïstes au sens le plus élevé de la loi à l'œuvre, et peut prouver que des décisions et des actes illégaux, immoraux ou dépourvus d'amour sont nuls et non avenus. Les Statuts du Manuel d'Église de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, qui régissent cette religion sont absolument souverains lorsqu'on les applique complètement.

Une de mes amies présidait une réunion du conseil exécutif d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste. Elle s'opposa un jour à une motion qui avait été proposée en s'appuyant sur le fait qu'elle lui semblait être dépourvue de l'esprit chrétien que le Manuel recommande dans tous les mobiles et les actes. Le reste du conseil passa outre et la tâche lui échut, en tant que présidente, de mettre en application la décision de la majorité en rédigeant les lettres d'information destinées aux différentes parties concernées par cette motion. Durant des heures après la réunion, elle fut en proie à un violent débat intérieur : devait-elle démissionner de son poste ou prendre l'initiative de convoquer une réunion des membres dans l'espoir que l'on puisse revenir sur ce qui lui semblait être une injustice ?

Finalement il lui fut possible de prier afin de reconnaître l'éternelle présence et l'omnipotence de l'unique Entendement divin, Dieu, qui gouverne tout. Lorsqu'il lui devint possible d'accepter, au moins partiellement, que toute la création répond au gouvernement divin par une obéissance absolue, un extrait d'un Statut du Manuel vint corriger vigoureusement sa pensée.

En premier lieu, elle se demanda quelle leçon il pouvait bien y avoir pour elle dans cette phrase du Manuel: « Dans la Science Chrétienne, chaque église filiale sera nettement démocratique dans son gouvernement, et aucune personne, ni aucune église ne s'immisceront dans ses affaires. » Manuel, Art. XXIII, Sect. 10.

Alors mon amie se rendit soudainement compte que cette disposition du Manuel mettait en lumière un point utile auquel il était bon qu'elle réfléchisse. Elle commença à voir que dans cette situation, même si son point de vue était juste, elle ferait preuve de désobéissance si elle s'immisçait par une critique, formulée ou informulée, dans une décision prise légalement par le conseil exécutif de son église filiale. De plus, elle en vint à voir que le Statut était rédigé de telle façon qu'il pouvait signifier qu'aucune ingérence n'est tolérée dans la juste marche des affaires de l'église. Son travail était de céder complètement à Dieu. Si l'action qu'elle était tentée de contester était juste, alors cette action devait être agréable à Dieu et donc profiter à chacun; si elle n'était pas juste, alors elle ne tiendrait pas car elle ne le pourrait pas. Dans la matinée du lendemain, mon amie se rendit au bureau de la secrétaire afin de dicter et de signer les lettres donnant la suite qui convenait à la décision du conseil, tout en se réjouissant sincèrement que seul le bien puisse être durable et efficace.

A peine mon amie était-elle de retour chez elle qu'elle reçut un appel du membre du conseil qui était à l'origine de la motion. Il dit qu'il avait reçu des renseignements qui rendaient l'action entreprise par le conseil non seulement peu judicieuse mais encore irréalisable. Il demandait que des instructions fussent données à la secrétaire pour qu'elle informe immédiatement les membres du conseil et recueille leur vote sur la nouvelle motion qu'il proposait afin d'annuler l'action envisagée. En quelques minutes le vote fut unanime et les lettres de mise en œuvre de l'action désormais annulée furent détruites. L'église était allée de l'avant et aucune personne ni aucun groupe de personnes n'auraient pu en entraver le dénouement.

Si nous nous sentons blessés par ce que nous considérons comme la désobéissance d'autrui, efforçons-nous de mettre notre propre vie plus complètement à l'unisson du modèle divin de l'obéissance parfaite qui ne connaît pas d'opposé. Lorsque nous exprimons assez d'humilité pour agir ainsi, nous nous prévalons d'un pouvoir suffisant pour réformer tout ce qui a besoin de réforme, notamment peut-être notre propre croyance idolâtre à la désobéissance. La force de la loi de Dieu, appliquée aux affaires d'une filiale par la prière et la pratique chrétienne sincères, même d'un seul membre, peut rapidement restaurer l'unité et l'harmonie de toute l'église.

L'enseignement fondamental de Christ Jésus, lorsqu'on lui obéit, ne manque jamais de nous montrer la validité du bien et l'impuissance du mal. Christ Jésus a dit: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » Matth. 5:8.

L'effet régénérateur du Christ, l'idéal spirituel que Jésus présenta, nous réveille du rêve adamique d'impureté et d'imperfection. Paul a déclaré: « Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. » Rom. 5:19.

La loi divine n'est jamais impuissante face aux affaires humaines. Le Principe, Dieu, est l'autorité suprême; la loi est sa substance et son agent mêmes, et l'homme parfait et obéissant est son objet bien-aimé. Tout les Statuts du Manuel, y compris ceux qui concernent les filiales, tirent leur origine du Principe divin. Nous pouvons, en nous mettant à l'unisson de ces Statuts, laisser en toute sérénité le Principe divin se démontrer à nous.

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