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Une respiration plus libre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1983


Il est naturel que notre respiration se fasse librement car, en réalité, nous vivons en Dieu, qui est la source de toute vie et de tout souffle. Son amour constitue tout ce qui nous entoure. Au sens humain, nous inspirons et expirons un mélange matériel bien défini de gaz appelé « air ». Mais l'homme, dans son être réel, spirituel, ne respire rien d'autre que l'amour de Dieu.

Bien sûr, la « respiration » n'est qu'une manière humaine de représenter la façon dont Dieu donne et la façon dont nous exprimons ce don. Comme Il est Esprit et que nous sommes réellement Son image et Sa ressemblance, nous n'avons en réalité aucune autre substance que l'Esprit. L'Esprit, l'Amour divin, nous entoure et constitue aussi notre substance. Il ne fait pas de va-et-vient; il nous appartient entièrement.

Parce que l'Amour est tout pouvoir, le seul pouvoir, le flot de l'amour vers nous est irrésistible. Cet afflux nous est aussi essentiel qu'à l'Amour lui-même, car l'Amour ne pourrait être l'Amour s'il n'était exprimé et l'homme est cette expression. Il n'existe pas de condition, de force, d'obstruction ou d'allergie capable d'entraver ou de restreindre ce flot constant d'Amour. Car l'Amour, l'Esprit, est le seul créateur et il ne crée ni ne tolère aucun obstacle au jaillissement spontané de sa propre bonté et de sa propre gloire. Comme le dit Paul, c'est Dieu qui « donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses... car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être »  Actes 17:25, 28..

L'Esprit est Amour, la seule présence, c'est pourquoi la loi de l'Esprit n'autorise jamais de réaction qui puisse s'opposer à son libre mouvement ou l'entraver. L'homme est en contact uniquement avec l'Esprit, jamais avec la matière; car la matière, l'opposé exact de l'Esprit, n'a pas d'existence réelle. Au sens humain, la matière semble réelle, mais devant l'écrasante réalité de l'Esprit, la matière n'est que l'illusion d'un rêve. Elle est sujette à la désagrégation et à la disparition, tandis que l'Esprit est éternel. Elle est limitée par la force d'inertie tandis que l'Esprit agit en toute liberté. De plus, l'Esprit est Amour, alors que la matière n'a pas la capacité de percevoir et d'exprimer l'Amour ou d'y répondre.

Croire que le contact avec certains objets matériels peut provoquer des réactions physiologiques ou des allergies qui enflamment les bronches et gênent la respiration est une erreur, aussi réels que ces symptômes puissent paraître. Reconnaissant ce fait, nous pouvons affirmer que les allergies, les inflammations et les étouffements sont inexistants, incapables de produire un seul effet, car ils sont contraires à la loi de Dieu. L'Esprit est l'unique atmosphère et l'unique substance de l'être réel de l'homme. Lorsqu'on est conscient de cette vérité dans la Science et qu'on la démontre, l'asthme, l'emphysème et et autres obstructions des voies respiratoires doivent disparaître.

C'est de cette manière que j'ai moi-même été guéri de ce qui semblait être un cas critique d'asthme. Par moments, il m'était virtuellement impossible de respirer; mais finalement cette maladie céda. Cela fait maintenant plus de vingt ans que j’en ai été délivré.

On affirme parfois que l’essoufflement provient du non-fonctionnement ou du mauvais fonctionnement d’un organe tel que le cœur. Ou encore on attribue cet état à une mauvaise circulation. L’objectif primordial de la guérison en Science Chrétienne n’est pas uniquement de restaurer le fonctionnement normal d'un organe, mais de laisser le sens spirituel de la santé, scientifique et parfait, remplacer la supposition de la maladie. Cela ne s’effectue pas par quelque tour de passe-passe mystique ou psychologique de l’entendement humain, ou en répétant simplement des passages des Écritures ou d’autres écrits inspirés. Disons plutôt que la guérison découle d’une manière spontanée de l’effet inévitable de la Vérité qui, lorsqu'on en devient conscient, déplace et remplace les croyances erronées quelles qu'en soient la nature et la cause apparentes.

« Établissez le sens scientifique de la santé, écrit Mrs. Eddy, et vous soulagerez l’organe oppressé. » Science et Santé, p. 373. Cela s’effectue en comprenant que la santé est établie par Dieu. Sur cette base, nous pouvons travailler avec la présence et le pouvoir divins pour effectuer le changement nécessaire. Même si l’appareil respiratoire ou d’autres organes ont subi des lésions, c’est une image mortelle et celle-ci n’est pas produite par Dieu.

La suggestion insidieuse vient parfois que les troubles de la respiration sont causés ou aggravés par le temps qu'il fait. Voir à ce sujet Science et Santé, p. 184. Le fait spirituel est que l’homme vit dans l’Entendement divin et non dans un milieu ambiant constitué par des vents, des nuages, des poussières, du pollen. Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé, à propos de l’homme dont l’immortalité vient de Dieu: « Il a toujours été dans l’Entendement éternel, Dieu; mais l’Entendement infini ne peut jamais être dans l’homme, mais il est reflété par l’homme. » Ibid., p. 336. Comment pourrions-nous être influencés par de quelconques conditions météorologiques puisque nous vivons dans l’Entendement éternel ? En réalité, nous demeurons dans la Vérité, protégés « sous l’abri du Très-Haut », reposant « à l’ombre du Tout-Puissant »  Ps. 91:1.. Lorsque nous acceptons cette protection, nous pouvons abandonner toutes les craintes, les appréhensions et les tourmentes qui prétendent faire partie de l’existence. Elles retournent à leur néant et toutes les difficultés liées à la respiration lâchent prise.

Parfois nous nous trouvons en face de la suggestion que le problème respiratoire en question a duré tellement longtemps qu’il est devenu tenace et difficile à chasser. Il n’en est rien ! La difficulté est fausse du commencement à la fin, et ce qui est faux ne peut prétendre à la ténacité; cela n’a ni racines ni fondement. Ce qui n’est qu’une simple suggestion n’a aucune chance face à la Vérité déclarée hardiment et avec persistance: elle doit céder et disparaître. Le temps qui s’écoule ne lui confère pas de persévérance ou de gravité pas plus qu’il ne lui confère une seule ombre de réalité. Le mal n’est pas plus difficle à détruire maintenant qu’au jour où il a frappé à la porte de la conscience. Les mois ou les années pendant lesquels il a semblé nous accabler ne sont qu’une autre phase de la suggestion. Ils n’ont jamais fait partie de la vie réelle. L’affirmation du mal est globalement illégitime, mesmérique, absolument sans pouvoir ou effet.

Nous pouvons prouver que la prédisposition aux troubles respiratoires n’est pas héréditaire. Ceux à qui on fait remonter ces troubles en sont tout aussi immunisés que Dieu, car tous sont à Sa ressemblance. L’asthme ou l’emphysème qui semble affliger d’autres personnes n’est rien de plus qu’un aspect de la fausse croyance; celle-ci ne peut nous abuser. Quelles que soient les prétentions de la croyance, ses apparences, les endroits où elle semble se trouver, elle n’est qu’une imposture criante. Elle n’a jamais existé nulle part, et elle ne peut être transmise par les prétendues lois de l’hérédité, ni d’aucune autre façon. La puissance instantanée du bien spirituel, conséquence du Principe divin, bannit et dissout les prétentions d’une respiration déficiente.

Et qu’en est-il si le problème semble être dû à une situation dangereuse, par exemple, des années de tabagisme ou d’un climat malsain ou encore l’exposition à des produits chimiques toxiques ? Le Christ nous apprend que tout ce que l’homme peut rencontrer vient uniquement de Dieu, directement et exclusivement, si bien que la prétendue cause dangereuse se révèle fausse, car elle n’exprime pas la nature divine. Tout ce qui se passe en réalité, c'est l’opération de la bonté de Dieu. Mrs. Eddy nous dit à ce sujet: « Nous devons donner à la pensée des horizons plus étendus avant d’évaluer les résultats d'un Principe infini, les effets de l’Amour infini, la portée de la Vie infinie, le pouvoir de la Vérité infinie. » La guérison chrétienne, p. 4.

Il m’est arrivé d’avoir à travailler pendant quelque temps, sans aucun dispositif de protection, dans des endroits où l’air était chargé de chlore, de phosgène et de certains autres produits chimiques. Bien que les conséquences aient semblé graves, le fait de reconnaître l’omniprésence divine a rapidement restauré le fonctionnement normal de mes poumons et de mon système respiratoire.

De plus, la suggestion que l’on a des ennuis respiratoires peut être tellement subtile qu’on perd de vue à quel point elle est trompeuse. On peut être induit à croire à l’irritation sans qu'on s'en rende compte. La pensée mortelle, toujours limitée, s’irrite parfois inconsciemment contre certains actes ou certaines habitudes — que ce soient les nôtres ou ceux des autres — et cette irritation peut prendre la forme de troubles respiratoires. Par exemple, au volant, on peut devenir, sans s'en apercevoir, tendu et rancunier du fait des impolitesses flagrantes ou du mauvais jugement des autres conducteurs.

Mais Dieu est l’unique créateur et l’unique Entendement. Il n’est pas à l’origine du sans-gêne ou de l’impolitesse; de Lui jaillissent l’intelligence et l’amour de Ses idées. Le sens de l’être qui nous est imposé par d’autres est un aspect de la pensée mortelle limitée; il n’est jamais fondé et il est immédiatement remplacé par la reconnaissance constante de la présence éternelle de la bonté de l’Entendement. Les irritations dont on n’est pas conscient sont vaincues et dissipées de la même façon. En conformité avec l’harmonie éternelle, le chrétien englobe toute l’humanité dans cette harmonie.

Celui qui a des difficultés respiratoires peut s’éveiller avec l’aide immédiate de l’Entendement divin, à la perception que, parce qu’il reflète effectivement cet Entendement, ou Esprit, qui inclut tout, il possède inévitablement chaque élément nécessaire à l’existence. La respiration est perpétuellement en l’homme parce que la Vie, Dieu, exprime Sa propre plénitude dans Sa manifestation. Paul dit du jeune homme qui était tombé du troisième étage: « Ne vous troublez pas, car son âme est en lui. »  Actes 20:10. En nous reposant sur le même Principe, nous pouvons déclarer et comprendre: « Ma respiration est en moi. »

Le fait est qu’une difficulté respiratoire n’a rien à voir avec l’homme, l’idée de Dieu, maintenu dans Son amour. Les différents problèmes que l’on vient de voir, et que l’entendement mortel peut être tenté de faire siens et d’extérioriser sous forme de respiration difficile, ne sont pas des états réels. Ils ne sont rien d’autre que des pièges illusoires par lesquels la pensée mortelle se convainc qu’elle a des ennuis de respiration. Ces illusions et leur fausse conclusion, exclusivement mesmériques dans leur origine et dans leurs effets, n’ont pas de place dans la véritable conscience de l’homme. Lorsque la pensée cède à la présence divine, qui constitue tout ce qui existe toujours, le mesmérisme est anéanti et la respiration devient libre et normale. C'est là l'œuvre de la Vérité, et comme Christ Jésus l'a prouvé, elle remporte la victoire.

Un cantique connu exprime l'idée de la respiration de la façon suivante:

De toutes parts environné d'amour,
Je vis dans l'air du ciel qui me guérit.Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 195.

Avec cet amour de Dieu, il n'y a ni entrave ni lutte — mais liberté infinie.

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