Cet article fait partie d’une série destinée à répondre aux questions du Champ concernant la pratique de la Science Chrétienne.
Pourriez-vous préciser quelle est l’éthique de la pratique en Science Chrétienne en ce qui concerne les relations praticien-patient ?
Jésus, le maître Métaphysicien, a établi la base de toute éthique dans ce que l’on nomme universellement la Règle d’or. Mrs. Eddy a inclus cette règle dans le sixième article de foi de la Science Chrétienne (voir le livre d’étude de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 497). Cette règle, telle qu’elle est énoncée dans Matthieu, dit ceci: « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. » Matth. 7:12.
Dans Marc, Jésus présente une théologie encore plus explicite qui peut servir de base à toute éthique: « Voici le premier [commandement]: ... Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Marc 12:29–31.
En suivant ces préceptes de notre Maître, le praticien de la Science Chrétienne s’apercevra que les relations qu’il entretient avec son patient sont fondées sur une éthique juste — car il ne s’agit pas d’un simple code de principes moraux, mais d’une expression du Principe divin, l’unique Entendement.
La plupart des professions libérales respectent un code moral qui inclut le respect de la vie privée et de tout ce qui est de caractère strictement confidentiel, mais l’éthique fondamentale de la pratique en Science Chrétienne implique bien davantage qu’une simple prise en compte des droits humains individuels.
Dans le Manuel de L’Église Mère, Art. VIII, Sect. 22, Mrs. Eddy établit un Statut au sujet de la relation praticien-patient. On y lit le passage suivant: « Les membres de cette Église tiendront pour confidences sacrées toutes les communications privées que leurs patients leur auront faites, de même que toute information qui pourrait venir à leur connaissance en raison de leurs rapports de praticien à patient. »
Lorsqu’on s’adresse à un praticien pour recevoir de l’aide, cette « confidence sacrée » entre les deux personnes est véritablement sainte, et chacun peut compter sur l’activité curative du Christ pour lui apporter la liberté et la croissance spirituelle.
Le praticien prie pour discerner la totalité de Dieu, l’Amour divin, et pour savoir que l’erreur n’est ni une personne, ni un lieu, ni une chose, mais une illusion, un mensonge. Ne pas respecter le caractère confidentiel des relations reviendrait à perpétuer un mensonge, sous forme de faux témoignage.
Un patient qui cherche de l’aide en Science Chrétienne a recours au praticien comme à quelqu’un dont le caractère semblable au Christ inclut une vision de l’homme parfait, créé par Dieu, et cette vision correcte apporte la guérison, comme le faisait la vision du Maître (voir Science et Santé, p. 476). Le patient se sent en sécurité, il sait que le praticien est fidèle au statut dont nous avons parlé, puisque cette obéissance aide à le libérer de la réalité apparente de la discordance.
Dans le même ordre d’idées, un praticien fidèle ne donnera jamais de conseils humains ni ne tentera de diriger les affaires d’un patient. De son côté, un patient ne s’attendra pas à voir le praticien violer cette règle éthique. Toute intervention d’un praticien dans les affaires financières d’un patient tendrait de même à aller à l’encontre de l’esprit du Statut du Manuel dont nous avons parlé et de l’éthique de la pratique en Science Chrétienne.
Pour préserver le caractère confidentiel de sa pratique, un praticien qui utilise un service d’enregistrement des appels ou un répondeur téléphonique veillera à demander à ceux qui peuvent l’appeler de ne laisser que leur nom et leur numéro de téléphone.
On a aussi demandé si l’on pouvait avoir deux praticiens pour traiter un même cas. Agir ainsi serait une violation de l’éthique de la Science Chrétienne. Notre Leader écrit: « Il est entendu déjà que les Scientistes Chrétiens ne recevront pas un malade qui est soigné par un médecin ordinaire, jusqu’à ce que le médecin ait laissé le cas et que le malade cherche une aide différente. On devrait observer la même courtoisie dans les relations professionnelles entre guérisseurs de la Science Chrétienne. » Rétrospection et Introspection, p. 87.
Bien entendu, l’éthique de la pratique en Science Chrétienne n’inclut pas le mélange des méthodes de guérison. La compréhension démontrable de la Science Chrétienne chez le patient comme chez le praticien se trouve renforcée lorsque ce fait est saisi clairement par l’un comme par l’autre.
Au sujet de l’importance de l’éthique dans la pratique de la Science Chrétienne, Mrs. Eddy écrit: « Le professeur doit expliquer clairement aux élèves la Science de la guérison, surtout son éthique — savoir que tout est Entendement, et que le Scientiste doit se conformer aux exigences de Dieu. » Science et Santé, p. 444.
Une analyse précise de l’éthique de la Science Chrétienne est exposée au chapitre XIII du livre d’étude, intitulé « L’enseignement de la Science Chrétienne ».
Il peut être utile aux lecteurs de se référer sur ce thème à deux éditoriaux sur « L’éthique de la pratique de la guérison » qui ont paru dans les numéros de mai et juin 1982 du Héraut.
Enfin, on peut s’informer auprès de: The First Church of Christ, Scientist, Department of Practitioners and Nursing Activities, A-151, Christian Science Center, Boston, MA, U.S.A. 02115.
Les délégués régionaux visitent des filiales dans le monde entier
Méditant sur l’immensité de la vision de Mary Baker Eddy concernant l’Église du Christ, Scientiste, nous prenons conscience de tout ce qu’il reste à apprendre. De nombreuses filiales se découvrent une utilité et un but renouvelés en approfondissant leur concept de l’Église et de sa mission spirituelle. Afin de les aider dans ce sens, des délégués régionaux relevant du service des activités de l’Église ont eu des rencontres avec des filiales — grandes et petites, dans des villes ou à la campagne — toutes n’ayant qu’un désir commun: voir l’Église de leur Leader remplir son objectif de guérison et de régénération dans leurs localités respectives.
La fausse opinion s’est répandue parfois que les délégués régionaux ne visitent que les filiales qui ont des problèmes. Au contraire, ces praticiens expérimentés travaillent avec tous les membres d’église désireux d’explorer de nouveaux moyens de faire face aux besoins de la localité locale grâce aux dispositions prévues pour les activités de l’église par Mrs. Eddy, dans le Manuel de l’Église.
Une réunion de travail avec un délégué régional comprend un échange de vues qui fortifie et unifie la raison d’être d’une église, par exemple la prise de conscience du pouvoir spirituel à la base de notre ministère, la discussion des priorités dans l’activité de l’église et la façon d’améliorer nos procédures et nos activités de telle sorte qu’elles servent notre mission au lieu de l’entraver.
Nous serons heureux de recevoir, de la part des filiales, des demandes de renseignements ou l’invitation d’un délégué régional. Voici les régions pour lesquelles les délégués régionaux sont disponibles sur demande: Australie, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Europe continentale, Amérique centrale et Amérique du Sud, Antilles, Canada et États-Unis. Pour tout courrier, veuillez écrire à l’adresse suivante:
First Church of Christ, Scientist
Church Activities Department
Field Assistant Activity, A-161
Christian Science Center
Boston, MA, U.S.A. 02115
[Extraits de la section « The Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]