Lorsque j'étais enfant, je fréquentais l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, où j'acquis une certaine connaissance de cette Science, bien que je n'aie pas continué de l'étudier. Ce fut donc tout naturellement que je recherchai son enseignement lorsque, plus tard, j'éprouvai un sérieux besoin d'être aidé. Pendant une longue période, j'avais trouvé du plaisir à boire, assez modérément d'abord, jusqu'à ce qu'il m'apparût, il y a quelques années, que cette habitude avait changé. C'était journellement que je m'y livrais et souvent avec excès. Il devint bientôt évident que, si je continuais de la sorte, ma santé et mon travail en seraient affectés.
Je possédais un exemplaire de Science et Santé de Mrs. Eddy, que je me mis à lire. Je commençai, en même temps, à fréquenter la filiale locale de l'Église du Christ, Scientiste. Pendant de longues périodes, ce désir de vérités spirituelles me permit de cesser de boire, mais l'habitude réapparaissait toujours, et je m'y abandonnais plus librement encore.
Ma sœur qui, à l'époque, était consciente du besoin que j'avais d'être aidé, me donna un exemplaire du livre La Science Chrétienne: un siècle de guérisons et j'y découvris le témoignage d'un homme qui vivait non loin de chez moi. Ce Scientiste, qui était devenu praticien, avait survécu à un long internement en Extrême-Orient, pendant la guerre. Bien que soumis à un traitement sévère et rigoureux, il en était sorti indemne. Il me semblait que cet homme pourrait peut-être m'aider à mettre fin à mon esclavage.
Je me rendis chez lui et, pendant les mois qui suivirent, nous eûmes de longues conversations ensemble. Nous nous appuyâmes sur la réalité de mon identité spirituelle en tant qu'enfant de Dieu, demeurant en parfaite sécurité dans Son amour, toujours satisfait et sainement maintenu. Je commençai alors à me rendre compte que, puisque j'étais en vérité une idée complète, je ne pouvais pas être berné par la croyance que je devais rechercher quelque chose en dehors de ma propre plénitude afin d'être parfaitement satisfait.
Je m'appuyai fermement sur la déclaration du Psalmiste (Ps. 145:16) qui me fut d'un grand secours: « Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. » Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 259): « La compréhension, semblable à celle de Christ, de l'être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite — Dieu parfait et homme parfait — comme base de la pensée et de la démonstration. » Je déduisis de cet énoncé qu'au lieu de me croire un pécheur mortel, obsédé de sa culpabilité et s'efforçant de vaincre une habitude dégradante en luttant contre de terribles courants contraires, je devais affirmer que j'étais l'homme spirituel parfait maintenant — pur, droit et libre — et m'attacher à ce fait fermement, même pendant les périodes de défaillance.
Un jour, tout d'un coup, comme si le nuage qui m'enveloppait s'était dissipé, je fus complètement guéri de l'habitude de boire. Il n'y a pas de mots qui puissent décrire ma gratitude envers Dieu au sujet du praticien qui m'aida à recouvrer ma liberté, ainsi qu'envers notre Leader, Mrs. Eddy, qui a répandu ce précieux enseignement qui nous libère de toute discordance. Je suis aussi reconnaissant au sujet de Christ Jésus, notre Guide remarquable. Grâce à cette guérison, j'ai pu m'inscrire à nouveau comme membre de L'Église Mère, et devenir membre actif d'une église filiale. Les occasions qui me furent données de servir cette dernière ont raffermi mon engagement à l'égard de cette Science. En 1977, je suivis le cours de Science Chrétienne, événement pour lequel je suis humblement reconnaissant. Nous lisons dans Science et Santé (p. 201): « La Vérité fait une nouvelle créature, dans laquelle les choses vieilles passent et “toutes choses sont devenues nouvelles”. » J'ai été témoin de merveilleuses preuves de la véracité de ces lignes.
Rockford, Ringwood (Hampshire), Angleterre