L'hypothèse selon laquelle l'homosexualité constituerait un style de vie légitime a provoqué une vive controverse. Certains homosexuels pensent que leur choix dans ce domaine des relations humaines est inhérente à leur nature même. Mais d'autres, en toute sincérité, cherchent à être totalement guéris de leurs tendances homosexuelles. Voici le témoignage d'une femme qui a recherché la guérison et l'a trouvée. Cet aperçu des préceptes moraux et spirituels qui l'ont libérée sera un encouragement pour d'autres.
C'est en comprenant la nature spirituelle de Dieu et que l'homme est le reflet de cette nature, que j'ai été guérie de l'homosexualité.
Il y a plusieurs années, je fis la connaissance d'une autre étudiante qui vivait dans la même résidence universitaire que moi. Nous devînmes peu à peu plus proches l'une de l'autre et nous commençâmes bientôt à avoir des relations sexuelles. Avec le temps, cet aspect de nos relations s'intensifia. Quelque chose me disait bien que ce que je faisais là me conduisait dans une impasse, mais je me trouvais des arguments pour justifier mes actes.
Pendant toute cette période, j'avais assisté aux réunions de l'organisation de la Science Chrétienne de mon université et étudié très régulièrement la Bible, ainsi que Science et Santé de Mrs. Eddy. Mon étude m'aida à comprendre la nature entièrement spirituelle de Dieu et de Son expression, l'homme. Je commençai à voir que la meilleure expérience humaine était celle dans laquelle l'homme se conforme à la loi morale d'origine spirituelle.
Mais je restai cependant profondément liée à mon amie et continuai à justifier ma conduite. Après les relations sexuelles, je me sentais toujours vide, insatisfaite, et terriblement coupable. Je tentais alors à contre-cœur de prier Dieu au sujet de la situation, et puis j'oubliais toute l'affaire jusqu'à ce que je me retrouve en proie aux mêmes sentiments, la fois suivante.
Après deux années où je passai alternativement du plaisir que me procuraient ces relations à un sentiment de culpabilité, je tombai sur un énoncé, dans Science et Santé, qui me fit une profonde impression: « Si nous oscillons comme un pendule entre le péché et l'espoir du pardon — l'égoïsme et la sensualité nous faisant rétrograder constamment — notre progrès moral sera lent. » Science et Santé, p. 22; J'en vins à voir que la moralité est l'application de la loi divine à la situation humaine et que l'obéissance à la loi morale est le premier pas en direction de la perfection et de l'harmonie vécues qui sont étroitement liées à la spiritualité.
La loi morale est clairement énoncée dans les Dix Commandements et dans le Sermon sur la Montagne de Christ Jésus: « Tu ne commettras point d'adultère » Ex. 20:14; et: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » Matth. 5:8;
Si une chose est pure, pensai-je, elle est libre de tout adultérant. Je commençai à voir l'homosexualité comme une infraction à la loi morale. Je commençai à trouver des réponses à mes questions. Je me tins le raisonnement suivant: commettre l'adultère, au sens large, signifie commettre tout acte qui tendrait à m'éloigner du maintien des préceptes moraux menant à la compréhension que l'homme est l'idée pure et sans tache de Dieu. Je me rappelai le passage de la Bible dans lequel il est dit: « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » 6:24;
Pour la première fois, je pus discerner clairement qu'une relation lesbienne avait pour effet de saper les fondements de la loi morale révélée par Moïse. Je cessai de me voir comme un pendule oscillant entre le péché et la pureté et commençai à me voir exprimant toute la force, la pureté et la droiture qui sont naturelles à un enfant de Dieu. Je déclarai que la pureté de la féminité ne pouvait s'altérer ou se pervertir parce qu'elle trouvait son origine en Dieu et était toujours de ce fait intacte. Je me rendis compte qu'étant l'image de Dieu, j'exprimais ces qualités et qu'étant inséparable de Dieu, je ne pouvais être attirée que vers l'Esprit. Cette relation n'avait pas été fondée sur des buts, un engagement, des aspirations spirituelles. Elle avait été fondée sur la satisfaction physique momentanée et, bien sûr, cela ne pouvait répondre aux besoins spirituels que je ressentais au plus profond de moi. C'est une compréhension de ma relation à Dieu qui pouvait y répondre.
Tandis que je discernais davantage ma nature spirituelle, le désir d'entretenir des relations homosexuelles me quitta. J'étais complètement guérie. Mon amie et moi, nous nous séparâmes tout naturellement. Plus tard, je fis la connaissance de l'homme qui est maintenant mon mari. Je lui parlai, avant notre mariage, de ma guérison, et il s'en réjouit avec moi. J'étais arrivée à voir que lorsque deux personnes se marient, elles prennent l'engagement de s'aimer et de se soutenir mutuellement et de croître spirituellement. Cela impliquait que je devais définir des objectifs, faire les efforts nécessaires pour les atteindre, et affermir ma compréhension de ce qu'est le foyer et la famille.
Mrs. Eddy écrit: « Mais souviens-toi de Dieu dans toutes tes entreprises, et tu trouveras la vérité qui rompt le rêve des sens, laissant entrer, accompagnée de la guérison, et de la paix, et de l'amour parfait, l'harmonie de la Science qui Le proclame. » Écrits divers, p. 175. J'avais trouvé la vérité concernant la nature de Dieu et ma relation à Lui, et c'est ce qui avait produit la guérison et apporté l'harmonie dans ma vie.
