Le 12 avril 1879, les premières mesures furent prises pour fonder l'Église du Christ, Scientiste. Ce jour-là, Mary Baker Eddy et quelques-uns de ses élèves adoptèrent la motion suivante: « Organiser une église destinée à commémorer la parole et les œuvres de notre Maître, et à rétablir le christianisme primitif et son élément perdu de guérison. » Manuel de L'Église Mère, p. 17; Une charte fut obtenue de l'État du Massachusetts au mois d'août de la même année.
Treize ans plus tard, sous la juridiction de sa Fondatrice, l'Église fut réorganisée comme nous la connaissons aujourd'hui. Mais ses intentions n'ont pas changé. L'élément de guérison est demeuré son but principal. Les termes qui s'y réfèrent sont énoncés comme suit par Mrs. Eddy dans le Manuel de l'Église: « La Première Église Du Christ, Scientiste, A Boston, Mass., est destinée à être bâtie sur le Roc, Christ, voire sur la compréhension et la démonstration de la Vérité, de la Vie et de l'Amour divins, qui guérissent et sauvent le monde du péché et de la mort, pour refléter ainsi, dans une certaine mesure, l'Église Universelle et Triomphante. » ibid., p. 19;
L'Église du Christ, Scientiste, ne s'est jamais écartée de son but, qui consiste à promouvoir la démonstration de la perfection de l'être spirituel, véritable, tel que Dieu l'a créé, et par conséquent à guérir, et elle ne s'en écartera jamais jusqu'à ce que le monde entier soit sauvé du péché et de la mort. Les membres doivent s'unir dans leur loyauté envers la guérison, guérison dans leur vie familiale et personnelle, dans leurs activités à l'église, dans les affaires et les questions concernant la communauté, ainsi que, d'une manière plus générale, dans l'univers physique tout entier. Il leur est demandé de ne jamais perdre de vue ce but fondamental, qui est de guérir. En fait, la guérison fait tellement partie de la structure et de l'activité de l'institution de leur église que les membres loyaux ne peuvent l'oublier. Ainsi, tant que l'église sera prospère, l'art de la guérison spirituelle ne sera pas perdu à cette époque, comme il l'a été dans une grande mesure avant même le quatrième siècle de l'ère chrétienne. En effet, son importance ne peut être ignorée. Cet art est indispensable.
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