Au cours d'une période de dix-huit ans, une base spirituelle solide a été établie dans ma vie. Cela fut accompli grâce à l'amour, la patience, la capacité et l'originalité de nombreux moniteurs de l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. Ce fondement a résisté à bien des secousses et j'ai tout lieu de me sentir profondément reconnaissante pour l'École du Dimanche de la Science Chrétienne et pour ses moniteurs si compétents.
Dans l'une de mes premières classes, nous apprîmes chaque semaine par cœur le Texte d'or indiqué dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Ce stock de versets bibliques continue à me donner aide et inspiration. Les Dix Commandements, les Béatitudes et la Prière du Seigneur, appris eux aussi par cœur, furent ajoutés à mes trésors. Mais, sans aucun doute, le don le plus précieux que nous firent nos moniteurs fut de nous apprendre à raisonner et à prier par nous-mêmes. Grâce à l'étude de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mrs. Eddy, nous avons appris à faire des recherches dans la Bible et à en extraire l'éternel message spirituel qui peut être appliqué aux problèmes actuels, avec des guérisons rapides comme résultat.
Dans ma première classe, nous fûmes encouragés à prendre la direction de nos propres pensées et on nous montra comment les garder spirituellement pures. Nous avons appris à prier Dieu, notre Père aimant, et à nous guérir nous-mêmes en comprenant de simples vérités spirituelles.
Alors que j'étais encore très petite, l'affirmation confiante que j'étais l'enfant parfaite de Dieu rétablissait l'harmonie après n'importe quel désagrément. Faisant face à une difficulté à l'âge de sept ans, je défiai le mensonge avec conviction en utilisant la ferme réprobation de Jésus: « Arrière de moi, Satan ! » (Matth. 16:23). La guérison d'une forte inflammation de mes yeux fut immédiate. Je retournai tout de suite à l'école, où je fus examinée par l'assistant médical scolaire. Quelques heures auparavant, il m'avait renvoyée chez moi avec un mot recommandant à mes parents de me conduire chez un oculiste pour me faire faire des lunettes. Cette fois, il confirma ma complète guérison.
Lorsque j'étais adolescente, ce n'est qu'au prix de beaucoup de persévérance et de détermination que je pus assister régulièrement à l'École du Dimanche. Mais plus j'étudiais la Science Chrétienne et appliquais ses enseignements, plus je voulais continuer à l'étudier. Cette heure du dimanche était devenue la plus précieuse de la semaine. A cause de la solide instruction spirituelle que je recevais, je fus capable de résoudre des problèmes de relations humaines, de guérir des maladies et de vaincre la crainte des examens. Je résistai aux quelques tentations de recourir à des moyens matériels qui se présentèrent à moi, puisque la guérison spirituelle ne m'avait jamais fait défaut et que je la trouvais supérieure à toutes les autres méthodes. C'était si merveilleux d'être libre, d'avoir en Dieu un solide fondement de domination et de sécurité.
Peu avant d'avoir vingt ans, alors que je passais un concours d'entrée dans l'administration, je tombai sur un sujet qui m'était totalement étranger. Avec une entière confiance, je m'adressai à Dieu pour qu'Il m'aide. Immédiatement, cette déclaration (Science et Santé, p. 518) me vint à l'esprit: « Rien n'est nouveau pour l'Esprit. Rien ne peut être nouveau pour l'Entendement éternel, auteur de toutes choses, qui, de toute éternité, connaît Ses propres idées. » Cette prodigieuse et rapide réponse à ma prière me donna la merveilleuse assurance que Dieu, l'Entendement divin, était présent et qu'Il agissait. Avec calme, je rédigeai toutes mes copies d'examen, écrivant avec une autorité qui émanait uniquement de la conviction que j'avais de mon unité avec Dieu, la source de toute vraie connaissance. Le résultat fut couronné de succès.
Dans le Manuel de L'Église Mère, Mrs. Eddy conclut les dispositions qu'elle a prises pour l'École du Dimanche par ces mots (Art. XX, Sect. 3): « L'instruction donnée par les moniteurs des enfants ne doit pas dévier de la Science Chrétienne absolue contenue dans leur livre d'étude. » Je suis reconnaissante pour le fait que ceux qui m'ont instruite, aidés par la Bible et Science et Santé, l'ont fait avec une telle pureté spirituelle. Par leurs efforts s'accomplissent ces versets des Proverbes (24:3, 4): « C'est par la sagesse qu'une maison s'élève, et par l'intelligence qu'elle s'affermit; c'est par la science que les chambres se remplissent de tous les biens précieux et agréables. »
Zug, Suisse
