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Satisfaction

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1979


« Ah, si j'avais... », « Si j'étais... », «Je voudrais bien pouvoir être... », « Je souhaiterais ne pas être... » Nous pouvons tous compléter ces petites phrases. Lequel de nous, en toute sincérité, est réellement très satisfait de son moi humain ?

Le Psalmiste écrivait: « Dès le réveil, je me rassasierai de ton image. » Ps. 17:15; Que voulait-il dire ? Dormons-nous et nos yeux sont-ils fermés à ce que nous devrions voir si nous étions éveillés ? Et s'il en est ainsi, comment sortir de ce sommeil ?

Si des amis posaient une telle question à un Scientiste Chrétien, il est probable que, dans bien des cas, la réponse serait à peu près la suivante: « Oui, c'est ce que ma religion fait pour moi — elle me réveille. J'ai cessé de souhaiter. Au lieu de cela, je découvre et je fais miennes beaucoup de choses essentielles relatives à un concept de vie très différent de ce qui est généralement admis. » Il pourrait par exemple demander à celui qui l'a questionné: « Êtes-vous satisfait — réellement, profondément, joyeusement satisfait de ce que la vie représente pour vous ? » Ou bien: « Y a-t-il des questions que vous avez cessé de vous poser depuis longtemps parce que vous ne semblez jamais obtenir de réponses satisfaisantes ? »

Parfois, ce sont justement les mots « Science ChrétienneScience Chrétienne » qui, du fait qu'ils paraissent souvent étranges au premier abord, contribuent pour cette raison même à éveiller quelqu'un à une conception nouvelle et dynamiquement différente du christianisme, de Jésus, et des œuvres qu'il a accomplies. Il est facile d'accepter des vues traditionnelles du christianisme auxquelles on est sincèrement attaché comme représentant le tout des doctrines chrétiennes, même si on n'y souscrit pas ou si on ne les suit pas à la lettre; ce faisant, on risque ainsi de rejeter la possibilité qu'il existe encore bien des aspects des enseignements de Christ Jésus qui ont été mal compris ou simplement incompris pendant des siècles.

Pendant des millénaires, d'innombrables bouilloires et marmites sur le feu ont exhalé de la vapeur avant que James Watt eût assujetti la vapeur à des fins pratiques, en contemplant les mouvements du couvercle d'une bouilloire sur le feu, et en poursuivant l'idée que ses observations avaient fait naître. L'énergie et la possibilité de l'utiliser avaient toujours été là, mais avant Watt, personne n'en avait pris conscience.

C'est en 1866 que Mary Baker Eddy, encouragée et inspirée par une guérison spectaculaire, s'est tournée vers la Bible pour y trouver l'explication de sa guérison. Elle découvrit la Science démontrable, fondée sur l'immuable loi divine qui était à la base de l'œuvre de guérison de Jésus et de ses premiers disciples. Pendant des siècles, on a beaucoup parlé et écrit au sujet de ce qu'on appelle les miracles de Jésus, mais personne auparavant ne les avait jamais vus sous cette lumière. En raison de la découverte de Mrs. Eddy, qu'elle nomma Christian ScienceChristian Science (´kristienn ´saïennce), des choses merveilleuses sont arrivées à ceux qui ont quelque peu compris cette Science.

Mrs. Eddy nous dit: « L'être est sainteté, harmonie, immortalité. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 492; N'éprouvons-nous pas une grande satisfaction lorsque nous commençons et continuons à découvrir un sens toujours plus profond à ces paroles ? Qui ne serait heureux d'échanger, si seulement il savait comment, un esprit profane, l'inharmonie et la mortalité, contre la sainteté, l'harmonie et l'immortalité ?

On peut regarder une bouilloire sur le feu et ne voir que de la vapeur qui s'échappe, ou bien on peut la regarder et voir une source virtuelle de grande énergie. Nous pouvons également regarder ce qui paraît être un monde physique et l'accepter comme un phénomène temporaire, produit accidentellement, condamné à disparaître à plus ou moins brève échéance; ou bien nous pouvons découvrir dans le monde physique l'indice de réalités sous-jacentes, spirituellement mentales, qui n'ont pas encore été pleinement comprises. Rempli d'espoir, nous pouvons regarder au-delà des apparences et rechercher des réponses plus satisfaisantes.

Dans son Message to The Mother Church for 1902, Mrs. Eddy écrit: « Le bonheur consiste à être bon et à faire le bien; seul ce que Dieu donne et ce qu'Il nous accorde le droit de donner à nous-mêmes et à autrui, apporte le bonheur: le mérite dont on est conscient rassasie le cœur affamé, et rien d'autre ne peut le faire. » Quelques lignes plus haut, dans le même message, elle demande: « Lequel de ceux qui aiment le monde s'est-il jamais aperçu qu'il est sincère ? » 1902, p. 17;

Désirer ardemment des choses matérielles ne saurait jamais satisfaire de manière permanente, et très souvent déçoit; le monde matériel et le rôle que nous y jouons sont eux-mêmes passagers. Mais commencer à comprendre l'infinité du bien que Dieu, l'Amour infini, l'Entendement créateur intelligent, exprime sans cesse dans Sa création et envers celle-ci, satisfera — comme rien d'autre ne le pourra jamais — les aspirations innées du cœur humain vers quelque chose de meilleur que ce qu'offre le monde.

Si nous sommes seulement conscients de notre corps matériel, si le sens physique est le seul sens que nous ayons de nous-mêmes, comment pouvons-nous jamais être vraiment satisfaits, de manière permanente ? Il est possible que nous soyons temporairement satisfaits de notre forme humaine et de nos affaires humaines, mais au fond, nous avons conscience de ce que le Psalmiste a exprimé en ces termes: « L'homme ! ses jours sont comme l'herbe... Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus. » Ps. 103:15, 16. Quant à l'homme immortel, que nous ne discernons que vaguement encore dans les grâces spirituelles reflétées dans les vies humaines, il est en réalité revêtu pour toujours de beauté et de grâce, exprimant et reflétant la gloire de Dieu — l'infini, l'éternel Père-Mère Entendement.

On peut dire que chaque homme, femme ou enfant possède en réalité la faculté innée de comprendre l'Entendement qui a engendré l'homme et l'univers. La religion que Mrs. Eddy a fondée n'est pas une invention, elle n'est pas un ensemble de simples croyances qui lui seraient attribuables. Quiconque est prêt à laisser entrer dans son cœur un peu d'espoir et veut bien élever sa pensée pour contempler de nouveaux horizons, peut suivre les enseignements de la Science Chrétienne et commencer à prouver pour lui-même leur validité. Il peut accepter le don infiniment précieux que Mrs. Eddy a fait au monde — la voie qui mène à la compréhension de Dieu. Le débutant en cette Science peut apprendre à mettre sa main dans la Sienne, pour ainsi dire, avec humilité, gratitude, conscient d'une joie durable. Il peut marcher la tête haute en présence de Dieu dans les chemins infinis de l'éternité. Il n'est pas de plus grande satisfaction.

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