L'homme est le rejeton de l'Entendement immortel. Il ne peut pas souffrir. Les mortels souffrent. L'homme n'est pas mortel. Il reflète perpétuellement l'immortalité de l'Entendement. La Science Chrétienne révèle la vérité finale qui soulage les mortels de leurs souffrances. Cette Science met en lumière la réalité de l'être. Elle montre que Dieu est bon, qu'il est l'Amour divin. Dieu dans Sa bonté, Sa totalité même, est la substance de l'existence.
L'homme est la ressemblance de Dieu, de son Père-Mère. Étant donné que Dieu est Esprit, l'homme est entièrement spirituel. Il est l'expression de la conscience divine. La substance de son être est une qualité de pensée, non une quantité de matière. Dieu ne souffre jamais. Sa nature est parfaite. L'homme ne souffre jamais. Il est l'image de Dieu.
Si nous nous considérons comme des mortels, nous donnons à la souffrance l'occasion de se manifester dans notre vie. Par contre, si nous nous identifions à l'homme créé par Dieu, nous ouvrons la porte à l'harmonie dans notre vie. Plus nous en apprendrons au sujet de notre identité véritable en tant qu'homme, l'enfant de Dieu, plus vite nous nous débarrasserons de la croyance que l'homme souffre. Toute souffrance provient d'un manque de compréhension de Dieu. Les tragiques événements de l'histoire — même du dernier demi-siècle — montrent l'immense besoin qu'a l'humanité de trouver une solution à la souffrance. Christ Jésus comprenait Dieu — et la relation de l'homme à Dieu. Cette compréhension apporta la preuve éclatante et pratique que la souffrance cède au Christ et à son message de la totalité de l'Entendement.
Si l'Entendement et ses idées constituent la base de la réalité, qu'est-ce qu'un mortel ? Un mortel est le faux concept de l'homme, basé sur la supposition que la matière, et non l'Esprit, est la réalité fondamentale de l'être. La croyance que l'homme, idée pure de Dieu, est un mortel, est une erreur flagrante concernant le fait réel. L'homme est l'expression intelligente et éternelle de l'Entendement immortel.
« Entendement mortel » est un terme qui décrit l'essence de la mortalité, la conscience finie hypothétique. L'entendement mortel souffre. Ce prétendu entendement souffre parce qu'il est douloureux de croire que l'homme puisse être séparé de l'éternité, coupé de sa source du bien. Il est pénible d'accepter, individuellement et collectivement, la mortalité comme un aspect de la réalité. La Vérité détruit le mensonge. La Science apporte à l'entendement mortel qui souffre la vérité de l'être qui guérit. « La Science soutient l'harmonie, nie la souffrance et la détruit par la divinité de la Vérité » Écrits divers, p. 102;, affirme Mrs. Eddy.
Mais quel avantage y a-t-il à nier la souffrance lorsque les circonstances humaines sont quelquefois contraires de façon si évidente ? Une telle dénégation basée sur la compréhension de la suprématie de l'Entendement est en réalité une réfutation de la croyance que l'homme est mortel. C'est le rejet du faux raisonnement que l'Entendement immortel est limité dans son expression de la perfection. Quand la dénégation de la souffrance est basée sur un amour croissant pour la bonté de l'Entendement, qui inclut tout, alors les gens sont guéris. La transformation de la conscience qui vient lorsque le Christ, l'idée véritable de Dieu, commence à paraître soulage la souffrance. La bonté infinie ne punit jamais son expression divine.
Christ Jésus prouva que la compréhension correcte de Dieu dissout les croyances à la mortalité. Il discerna la plénitude de sa relation à Dieu. Il était très conscient de toutes les souffrances humaines auxquelles font face les mortels. Cependant, il savait que la véritable identité de l'homme n'est pas un mortel, mais le fils parfait de Dieu. Sa compréhension de ce fait guérit la souffrance humaine. De Jésus, Mrs. Eddy écrit: « L' “homme de douleur” savait que l'homme de toutes joies, son moi spirituel, ou Christ, était le Fils de Dieu, et que l'entendement mortel souffrait, non l'Entendement immortel. » ibid., p. 84;
Les vérités au sujet de Dieu et de l'homme, leur relation parfaite et permanente, sont prouvées aujourd'hui par ceux qui s'appuient sur la même base que Jésus utilisait. La compréhension de la perfection de Dieu et de l'homme guérit les humains. Finalement, cette compréhension anéantira complètement la souffrance. Les vérités qui, en fin de compte, nous réveillent de la croyance que nous sommes mortels peuvent nous bénir non seulement individuellement mais aussi collectivement.
L'homme de Dieu n'est pas destiné à souffrir. Aucune catégorie de gens n'a besoin de s'identifier à la croyance qu'ils sont destinés à souffrir. Les faits spirituels qui s'appliquent à un individu, s'appliquent aussi à chacun. L'entendement mortel prétend qu'une personne doit souffrir. Il présente, par exemple, un récit médical comme preuve. L'entendement mortel soutient que les gens dans l'ensemble doivent souffrir. Il offre l'histoire du monde comme preuve. Mais l'Entendement divin soutient sa propre perfection et celle de son idée, l'homme. La pratique de la Science Chrétienne consiste à prouver ce fait par la guérison. Elle montre que la croyance à la souffrance est brisée quand la compréhension spirituelle l'emporte sur le sens mortel.
La souffrance est effroyablement réelle pour un sens mortel d'existence. Mais dans la mesure où nous apprenons que l'existence est réellement immortelle, notre point de vue change et nous commençons à reconnaître que le concept entier de mortalité n'est pas fondé. Mrs. Eddy explique: « Pour le sens mortel, le péché et la souffrance sont réels, mais le sens immortel n'inclut ni le mal ni la peste. » Science et Santé, p. 210; Jean, le Révélateur, connut quelque peu ce sens immortel. Ce qu'il perçut pénétra la mortalité et il vit la véritable nature de l'homme et sa relation à Dieu. Il put écrire: « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Apoc. 21:3, 4.
Chacun de nous peut commencer d'accepter la Vérité immortelle au lieu de la croyance mortelle. Notre discernement du fait que l'homme ne souffre jamais commence à élever l'individu et, dans une certaine mesure, la pensée collective, jusqu'à l'harmonie de l'Entendement immortel.