Ceux qui se tournent d'une manière réfléchie et honnête vers les enseignements de la Science Chrétienne apprennent à guérir la maladie. Les vérités spirituelles sont un moyen puissant de guérison. Lorsque ces vérités sont correctement comprises, appliquées avec logique et qu'elles sont libres de toute interférence médicale, nous nous rendons compte de leur bénédiction totale.
Bien que ceux qui ont accepté ce système de guérison aient encore beaucoup à en apprendre, le système lui-même procure la méthode la plus efficace et la plus sûre qu'on puisse utiliser pour guérir la maladie. Parfois les gens trouvent plus facile d'accepter l'idée de la guérison spirituelle si la difficulté est mentale ou peut-être fonctionnelle. Mais une juste compréhension de Dieu donne à l'individu une base aussi sûre pour la guérison de ce qui est appelé maladie organique que pour n'importe quel autre genre de désordre corporel.
Une personne est libérée même de la maladie organique la plus angoissante et apparemment la plus enracinée lorsque le Christ, la Vérité, met en lumière un pur aperçu de la nature de Dieu. Que la guérison soit instantanée ou graduelle, une compréhension plus claire de Dieu et une pénétration plus profonde de Sa nature sont fondamentales pour surmonter la discordance humaine.
Dieu est la Vie. Il est la seule Vie. Une compréhension véritable de ce qu'implique ce fait profond est suffisante pour guérir ce qui aurait pu être considéré médicalement comme une maladie organique mortelle. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « L'auteur a guéri des maladies organiques considérées incurables et a rendu les agonisants à la vie et à la santé par sa compréhension que Dieu est la seule Vie. » Science et Santé, p. 428;
Reconnaître que Dieu seul est la Vie exige que l'on admette que la matière ne contient pas la vie. La matière ne peut produire la vie. Elle ne peut affecter la vie — que ce soit d'une façon positive ou d'une façon contraire. La matière est sans rapport avec la vie parce que la Vie, ou l'Esprit, est Tout. La présence éternelle de la Vie se soutient elle-même — et soutient son entière création. Elle ne dépend jamais de la matière. L'homme est une expression de la Vie. Il est précieux à la Vie. Il n'est jamais séparé de la Vie. L'être réel de l'homme est inorganique. L'identité véritable est établie dans la conscience divine, libre de toute croyance de matérialité.
La croyance que la vie peut être développée dans la matière est fausse. La croyance que la vie est organisée selon les aspects instables ou destructifs d'une forme de matière quelconque doit céder à la compréhension que la Vie, ou l'Esprit — non la matière — produit la seule expression ordonnée, convenablement structurée et gouvernée de l'être véritable.
En réponse à la question, « Qu'est-ce que la vie organique ? » Mrs. Eddy déclare: « La Vie est Esprit infini et inorganique; si la Vie, l'Esprit, était organique, la désorganisation serait celle de l'Esprit et annihilerait l'homme. » Et plus loin elle continue: « Il faut simplement comprendre la Science de la Vie; sa démonstration prouve l'exactitude de mes énoncés et apporte des bénédictions infinies. » Écrits divers, p. 56;
Nous pouvons comprendre et prouver cette Science de la Vie et être bénis par la guérison qu'une telle reconnaissance confère. L'être véritable de l'homme, comme expression divine de la Vie, est construit de qualités pures, spirituelles. L'activité, la vitalité, la continuité et l'indestructibilité sont toutes des composantes éternelles de la Vie. Elles sont maintenues en ordre parfait par la Vie. Elles sont toujours présentes et pour toujours vécues parce que la vie n'a pas d'autre source que Dieu.
La véritable nature de l'homme est faite de ces éléments de la Vie. L'homme individualise ces attributs. Ils le soutiennent. Ce qui comprend et est à la base de l'identité de l'homme — la Vie elle-même — ne devient jamais destructif, ne se consume ou ne se limite jamais. La Vie révèle et maintient la perfection de l'homme.
La croyance que l'homme est individualisé dans la matière et qu'une telle prétendue substance peut être fatalement affectée par un organisme vivant est incompatible avec la réalité. Le mensonge qu'une substance organique peut se développer ou se contracter, engloutir ou envahir la présence de la vie, doit mourir. Mais le mensonge seulement meurt. Il n'a aucune source pour le soutenir. Mrs. Eddy écrit: « La Vie ne s'éteint jamais un seul instant. Donc elle n'est jamais structurale ni organique, et n'est jamais absorbée ni limitée par ses propres formations. » Science et Santé, p. 309;
La Vie ne jaillit pas de la matière; elle ne peut pas non plus être submergée par la matière. Le Psalmiste, comprenant que Dieu est la source même de l'être, pouvait chanter: « Auprès de toi est la source de la vie. » Ps. 36:10.
Nous avons besoin de protéger et de défendre notre compréhension que la vie n'est pas organique et que l'homme, en tant qu'enfant et représentant de la Vie, ne peut souffrir d'une maladie organique. Le fait est que la matière ne croît jamais. Elle n'est jamais infectée ou malade. L'entendement mortel, la croyance à la vie dans la matière, doit être nié d'une façon spécifique et concrète. La croyance humaine organisée, enracinée dans des concepts médicaux erronés, doit être affrontée et maîtrisée. Les prétentions médicales qui définissent et identifient la maladie comme virus qui se propage ou comme organisme vivant, comme étant capable de se répandre d'une façon ordonnée ou de s'étaler en désordre, ne doivent pas être prises pour autre chose qu'une conviction mortelle illusoire fondée sur une fausse croyance.
La matière ne peut vivre et l'Entendement est la Vie. Cela ne laisse aucune place au mal pour qu'il soit entretenu ou nourri. La maladie n'a aucune substance véritable. La croyance que la vie est organique — dérobant à l'homme sa joie, sa santé et même son être — se dissout en présence de la Vie. La Vie n'attaque et ne détruit jamais l'homme. Elle l'aime. Elle le soutient et le bénit. La Vie parfaite est la réalité de l'être — divin, complet et éternel. Et ce fait préserve l'homme pour toujours.