Il y a environ trente-neuf ans, la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce) m'a guérie d'un désordre douloureux du dos. Trois médecins avaient déclaré qu'une opération était essentielle. Je passais par une épreuve où j'étais l'objet d'une grande domination et de persécution et je décidai d'avoir recours à l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne pour la tension mentale que j'avais endurée. Il y eut une très remarquable guérison d'un problème de relations personnelles à ce moment-là. Alors, puisque la Science Chrétienne m'avait aidé si efficacement dans ce cas, je décidai de faire de même confiance à son efficacité au sujet de mon dos. Je ne me fis pas opérer.
Je me mis à lire Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, jour et nuit. La guérison se fit très graduellement et la plupart du temps, je lisais au lit, mais au bout de plusieurs semaines, je pouvais descendre les escaliers et reprendre de nombreuses activités.
Deux énoncés de la Bible m'apparurent clairement au cours de cette guérison. Je me demandais comment le fait de lire la Bible pouvait apporter la guérison à tant de personnes, alors que leurs maux étaient tous si différents. Comment l'inspiration issue de la Bible pouvait-elle venir en aide à cette chose bizarre concernant mon dos ? La Bible n'était-elle pas que des mots? Puis je me souvins (Jean 1:1): « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » C'était cela ! La Parole était avec la puissance; en fait, « la Parole était Dieu ». Bien sûr elle guérissait. Et (v. 3): « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. » Ainsi, raisonnai-je, je dois avoir été créée parfaite en tant qu'idée de Dieu — et puisque rien n'a été fait sans Lui, mon être a été établi dans la force et la symétrie parfaites et indissociables, car Dieu, la cause parfaite, était l'auteur de mon être et je n'étais pas séparée de Lui.
Lorsque j'eus fini de lire Science et Santé, je méditai sa logique et ses guérisons merveilleuses et je me demandai pourquoi j'avais encore le dos douloureux. Lorsque la prière n'est pas exaucée, m'a dit ce livre, citant la Bible, c'est peut-être que l'on a mal demandé. Aussi sondai-je ma pensée et je repris à la page un, le chapitre intitulé « La Prière ». Mon attention fut retenue par le premier paragraphe en italique citant Christ Jésus: « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir »
J'avais toujours aimé Dieu, et maintenant je me rendais compte qu'Il avait toujours pris soin de moi; que ma prière devait être exaucée car je ne demandais que des qualités justes, telles que l'amour et la force qui me permettraient de poursuivre mon travail quotidien sans souffrir. Aussi, dès ce moment, malgré la douleur, je commençai à reconnaître qu'en fait je recevais chaque qualité juste, et en très peu de temps la douleur commença à diminuer. Graduellement je repris toutes mes activités normales et le malaise disparut complètement.
Bien d'autres guérisons sont survenues dans notre famille au cours des ans, telles que celles de la polio, de la grippe, du glaucome, et d'une maladie du cuir chevelu ayant pour résultat la perte des cheveux. Le glaucome avait été diagnostiqué médicalement au sujet de mon mari, qui n'était pas Scientiste Chrétien, avant qu'il demande à être traité par la prière par un praticien de la Science Chrétienne. Une fois aussi, mon mari me demanda de prier pour qu'il guérisse, et je me souviens que le travail le plus approprié fut celui fait sur l'Entendement — savoir que la vue de l'homme est établie dans l'Entendement paisible où il n'y a ni tension ni fatigue, car il n'y a pas de vue dans la matière. Sa guérison fut complète.
La maladie du cuir chevelu, qui concernait mon mari et fut également guérie, ne fut pas diagnostiquée mais devint très évidente avant que la guérison fût totalement accomplie par la Science. Lorsque je fus encouragée par un praticien à accepter ce cas et à prier pour mon mari, il me fallut environ un mois pour surmonter complètement ma propre crainte.
On recommanda toutes sortes de remèdes à mon mari, pour qu'il se les applique sur la tête, mais il les refusa tous et me demanda avec insistance de prier chaque jour. Je fis chaque jour une liste écrite de vérités scientifiques pour renverser la fausse évidence du magnétisme animal — ou croyance à la vie dans un corps mortel — de l'hygiène, et ainsi de suite, jusqu'à ce que ce travail écrit semblât être un traitement complet. A ce stade je m'aperçus que sous l'effort humain de compléter cette liste de mots sur le papier, j'avais perdu de vue l'esprit. Je priai très humblement. Et alors je me rendis compte, exactement comme pour la guérison de mon dos, que je pouvais comprendre que nous recevons cette activité spirituelle de croissance par la régénération, que nous voyions ou non un changement immédiat quelconque dans l'évidence matérielle. Il n'y avait rien en dehors de l'être de Dieu, infiniment pur et actif, l'origine de l'homme.
Le lendemain matin des cheveux étaient apparus sur toute la surface chauve sur le côté de la tête de mon mari. L'affirmation de la vérité fut poursuivie avec reconnaissance et vigueur, et bientôt de nouveaux cheveux poussèrent aussi drus que les autres.
Par un psaume de gratitude, je loue Dieu de nous donner Sa grande sollicitude et de nous montrer le chemin — d'avoir donné au monde Son Fils, Christ Jésus, et de nous avoir envoyé le Consolateur, la Science divine, par Mrs. Eddy. Je loue également Dieu pour avoir bénéficié du cours de Science Chrétienne et pour la joie de servir dans une Société de la Science Chrétienne.
Silver Spring (Maryland) U.S.A.
