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N’accusez et ne condamnez pas; pardonnez !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1974


« Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » Apoc. 12:10;

Si les êtres humains en général se rendaient compte jusqu’à quel point la maladie et la destruction et la souffrance proviennent de pensées accusatrices et condamnatoires dirigées contre des personnes, ils ne donneraient plus libre cours à de telles pensées. L’accusateur qui s’introduit dans la pensée présente un danger. Il en résulte toujours un état de pensée condamnatoire. L’accusation et la condamnation portées contre les personnes sont parmi les pires formes de haine, bien qu’on ne reconnaisse pas ce fait en général. Il n’y a pas d’amour dans ce genre de pensée.

Notre grand Guide, Christ Jésus, percevait l’acccusateur, mais refusait de lui donner asile. Par exemple, les scribes et les pharisiens un jour lui amenèrent une femme prise en adultère (voir Jean 8:3–11). D’après eux, la loi condamnait cette femme à être lapidée, mais lui, que dit-il ? Jésus ne répondit pas mais se baissa et écrivit sur la terre. Ils continuèrent à l’interroger, il se releva donc et leur dit: « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » Après cela, ils se retirèrent tous, et Jésus resta seul avec la femme. Il lui dit: « Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? » Et quand elle lui répondit que personne ne l’avait condamnée, il dit: « Je ne te condamne pas non plus; va, et ne pèche plus. » Jésus n’accusa ni la femme ni les hommes. Il réprimanda les erreurs qui prétendaient s’attacher à eux.

Accuser la personne c’est l’incriminer et confirmer l’erreur. Réprouver l’erreur, c’est réprimander et guérir. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy nous dit: « Le moyen de chasser l’erreur de l’entendement mortel est d’y verser la vérité avec des flots d’Amour. » Science et Santé, p. 201;

Le monde paraît plein d’attitudes accusatrices et condamnatoires, et l’humanité ne semble pas savoir comment se protéger. En de si nombreuses façons, l’accusateur s’insinue dans la pensée ! Il se déguise sous forme d’apitoiement sur soi-même, dénigrement de soi-même, propre justification, pharisaïsme. Partout où la colère, l’irritation, l’impatience, l’envie, la jalousie, l’abattement ou la détresse sont manifestés ou même nourris en pensée, nous trouvons l’accusateur. La tendance est de blâmer, de se blâmer soi-même ou de blâmer quelqu’un d’autre, une organisation ou une nation.

L’accusateur doit être exterminé. Mais comment y parvenir ? En apprenant qu’il n’y a qu’un seul Entendement et que cet Entendement est Dieu. En apprenant que l’homme, dans son être réel et sa vraie connaissance (son vrai savoir) est l’expression parfaite de cet unique Entendement infini. Nous lisons: « Le point de départ de la Science divine est que Dieu, Esprit, est Tout-en-tout, et qu’il n’y a pas d’autre puissance, ni d’autre Entendement, — que Dieu est Amour, et partant, Il est Principe divin. » ibid., p. 275;

Discipliner sa pensée afin qu’elle soit remplie de Vérité et d’Amour — afin que continuellement elle déverse « la vérité avec des flots d’amour » — élimine la tendance à accuser et à condamner. Ceci fait naître un état de pensée rédempteur, un changement lent peut-être, mais stable d’une façon de penser matérielle, personnelle à une façon spirituelle qui nous libère d’un sentiment de dépendance sur la personne, d’adulation de la personne ou d’émulation de la personne. La pensée ainsi disciplinée se détourne du témoignage du sens personnel vers le Principe divin, l’Amour.

Dépendre du Principe, non de la personne, penser à partir de la base que l’homme est l’expression du Principe, nous libère de la crainte, de la haine, de l’insuccès, de la maladie, de la mort même. L’accusateur est ainsi efficacement exterminé. Quel joyeux soulagement de se rendre compte que l’on n’est pas obligé d’accepter ou de croire en la masse de matériel condamnatoire déversé par les nouvelles, les personnes ou par ce qui constitue notre propre expérience humaine. Combien il est merveilleux de se rendre compte que toute information véritable concernant les affaires individuelles, nationales ou mondiales provient de l’Entendement divin !

Quand nous mettons notre confiance dans le Principe divin, non dans une personne ou dans le sens personnel — quand nous cessons de dépendre d’une personne ou d’essayer d’imiter une personne — nous cessons d’accuser. Notre pensée contribue alors à transformer la pensée de toute l’humanité, amenant la guérison, la libération en notre faveur et celle du monde entier. Écoutant l’Entendement, Dieu, et laissant la petite voix tranquille de l’intuition spirituelle nous guider, nous ne trouvons pas d’accusateur. Voilà comment exterminer la haine et aider le monde à trouver la paix.

L’expérience d’une de mes amies illustre la valeur, voire la nécessité, d’exterminer l’accusateur de notre propre pensée. Cette amie a une santé exceptionnellement bonne, mais il y a quelque temps, elle se trouva soudainement affligée de plusieurs difficultés physiques dont l’une était une grave condition des reins. Étant incapable de faire face seule à la situation, elle fit appel à une praticienne de la Science Chrétienne pour l’aider. Malgré le travail sincère, la prière, de la praticienne et de la patiente, la guérison ne se faisait pas. Une nuit, alors qu’elle luttait et se sentait très mal à l’aise, elle appela la praticienne. Elle lui dit que bien des années auparavant une femme avait « volé » son père à sa mère et ses enfants et avait brisé un foyer heureux. Mon amie pensait que cette femme la détestait toujours et que c’était peut-être cette pensée de haine, cette malpratique mentale, qui était la cause de la maladie.

La praticienne lui dit: « Et qu’en est-il de votre façon de penser ? Est-ce que vous donnez libre cours à des pensées accusatrices et condamnatoires au sujet de cette femme ? »

Mon amie se rendit compte qu’au long des ans, elle s’était considérée comme profondément blessée, elle en avait eu du ressentiment et l’avait condamnée dans son cœur: toutes choses qui constituaient l’accusateur. Ensemble elles se réjouirent du fait divin que dans l’univers entier de Dieu, de toute éternité, personne n’a jamais été offensé, et qu’il n’y avait jamais eu non plus quelqu’un qui accuse ou condamne. Elles reconnurent qu’en adhérant véritablement à la Science Chrétienne on est protégé, parce qu’on reflète la loi divine, qui est la loi de l’Amour divin. On ne fait de mal à personne; on n’accuse pas faussement.

Mon amie vit que sa véritable identité ne pouvait être envahie ni possédée par des suggestions, des craintes, des haines diaboliques et par conséquent être privée de sa nature semblable à Dieu, sa perfection. Ces mots de la Prière du Seigneur lui vinrent à l’esprit: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Matth. 6:12; Avec cet éveil vint la bonne volonté de rejeter la fausse image du passé, de pardonner à cette femme et d’exterminer l’accusateur. Ce qu’elle fit, et la guérison physique complète s’ensuivit rapidement.

Nous pouvons nous réjouir de la vérité libératrice et réconfortante de ces paroles de Science et Santé: « Pour la victoire remportée sur un seul péché, nous rendons grâces, et nous magnifions l’Éternel des Armées. Que dirons-nous alors de la victoire définitive remportée sur tout péché ? Le chant le plus haut, le plus doux qui soit jamais monté aux cieux, s’élève aujourd’hui plus clair, et plus proche du grand cœur du Christ; car l’accusateur n’est point là, et l’Amour fait entendre ses accords éternels et primordiaux. » Science et Santé, p. 568.

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