Ce fut lorsqu’un surintendant d’une École du Dimanche de la Science Chrétienne me demanda de remplir le poste d’organiste à l’École du Dimanche que je commençai à m’intéresser à la Science Chrétienne. Ayant assisté à beaucoup d’autres écoles du dimanche, ce fut celle-ci qui m’apporta le plus de satisfaction.
Ma mère avait souffert de migraines pendant bien des années. Le même problème m’assaillit un jour à mon travail. Ma mère, n’ayant obtenu aucune aide de la médecine, insista pour que je sois traitée par une praticienne de la Science Chrétienne. Bien que je n’eusse pas de conversation avec la praticienne alors qu’elle me traitait, je savais que je devais faire trois choses pour me conformer aux concepts les plus élevés que j’entretenais à ce moment-là au sujet de la Science Chrétienne. Je ne devais ni prendre de médicaments, ni me conduire comme si j’étais malade et rester à la maison, ni dire que j’étais malade. J’appelai la praticienne le lendemain pour lui dire que j’étais guérie.
Après mon mariage, et pendant la guerre, je vivais avec une famille de Scientistes Chrétiens. C’est à ce moment-là qu’on me dit que je devais subir une opération chirurgicale. J’étais dans le plus grand désespoir en raison des nombreuses opérations dont j’avais été témoin dans ma famille. J’avais appris une chose pendant les années où je fréquentais l’École du Dimanche, c’était que Dieu aimait vraiment Ses enfants et que j’étais incluse dans Son amour. Je fis donc appel à une praticienne et je fus remplie de joie en l’entendant me dire: « Joan, ma chère, ne savez-vous pas que Dieu vous aime ? »
Ayant raccroché, le membre de cette famille de Scientistes qui était alors auprès de moi, ne m’inonda pas de sympathie humaine. Elle me tendit Science et Santé de Mrs. Eddy et me laissa seule. Mes yeux tombèrent sur deux phrases. La première était dans la Préface (p. vii): « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini et qui en font leur soutien, aujourd’hui est gros de bienfaits », et la deuxième (p. 1): « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu, — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » Je n’avais plus besoin d’en lire davantage: j’étais guérie.
A la suite de cette guérison, je commençai à étudier sérieusement et j’eus beaucoup de bénédictions, entre autres celle de la maternité, bien qu’on m’eût prévenue qu’il ne fallait pas espérer avoir d’enfants.
Un jour, vers une heure et demie de l’après-midi, un des enfants se sentit très mal; il était très fiévreux. Le prenant dans mes bras, je pensai à la question suivante dans Science et Santé: « Quel est l’exposé scientifique de l’être ? » Je me mis à répéter la réponse à cette question qui commence ainsi (p. 468): « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » Chaque fois que ça n’avait pas l’air d’aller, je me disais fermement à moi-même: « Non, il n’y a pas de matière. “Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout.” »
A deux heures et demie, il n’y avait pas de changement, et j’avais des leçons de musique à donner à partir de trois heures. J’avais une certaine crainte et je me dis: « Téléphone pour annuler tes leçons. Appelle un praticien. » Mais ces pensées se heurtaient toujours à la même réponse: « Quel est l’exposé scientifique de l’être ? » Je répétai cet exposé maintes et maintes fois, essayant de saisir la signification profonde de chaque phrase, de chaque expression. A trois heures, on sonna à la porte; l’enfant que je portais dans mes bras et qui avait paru si malade, ouvrit les yeux, descendit de mes genoux, n’ayant même pas l’air d’avoir sommeil ni de se réveiller de sa sieste. Tout heureux il joua pendant trois heures; la guérison était si complète en ce qui me concernait que je n’y pensai même plus jusqu’à la fin des leçons ce jour-là.
Je suis reconnaissante pour les Leçons-Sermons si pleines d’inspiration, tirées du Livret Trimestriel, pour nos dévoués praticiens et conférenciers, et pour le dévouement de tous ceux qui travaillent pour la Cause de la Science Chrétienne.
Vienna (Virginie), U.S.A.