Il faudrait dans nos foyers un nouveau genre de travailleur du Corps des Volontaires de la Paix, susceptible de relever le défi que constitue le fossé creusé entre les jeunes et les parents. Évidemment, dans certains foyers on s’écoute et on s’entend assez bien entre parents et enfants et il en résulte de bons rapports entre eux. Par contre dans bien des cas, il s’avère que c’est à juste titre que les enfants se plaignent en ces termes: « Les parents écoutent, mais ils n’entendent pas. » Comment les jeunes peuvent-ils abattre ce mur du non-entendre qui les sépare de la génération précédente ?
La jeunesse sent qu’il y a bien des réformes à apporter dans l’ordre actuellement en vigueur, qu’il s’agisse du foyer, des relations entre humains, du mariage, de l’école ou de l’église. Elle exprime souvent sa désapprobation de l’ordre social établi tel que le maintiennent ses aînés, et elle a un profond désir d’améliorer la situation. Tout cela est en grande partie bien fondé assurément, et en s’efforçant de réussir quelque changement constructif les jeunes auront surtout besoin des qualités vitales morales et spirituelles qui assurent le succès. Seules les forces de l’Esprit amènent une paix durable. Promouvoir la paix exige un amour désintéressé, la longanimité, la patience. Ce sont des forces en faveur du bien qui font tomber les barrières. Nous lisons dans la Bible: « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses. » Gal. 5:22, 23;
Dérivées de Dieu étaient les normes adoptées par Christ Jésus en vue d’aider les humains à vivre en paix entre eux. Il dit: « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. » Jean 14:27; Combien tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fit, s’appuya profondément sur la base de l’Esprit, encore que ses paroles fussent souvent sévères et ses silences un défi, comme lorsqu’il comparut devant Pilate ! Là où il se passait quelque chose, fût-ce tout près ou au loin, c’était l’élan de l’Amour qui le poussait parce qu’il comprenait la relation qui unit l’homme à Dieu. Il demeurait calme grâce à une compréhension pleine de compassion ainsi qu’à sa puissante fermeté dans la Vérité. Là même où se manifestaient l’injustice et l’oppression, il accomplissait sa mission — « ce qu’il avait le chic de faire » comme d’aucuns diraient de nos jours — sans haine mais avec énormément d’amour. Son engagement, en matière de problèmes mondiaux, était sublime.
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