On était au milieu de la semaine. Une vingtaine d’équipes de natation avaient été invitées à une rencontre interscolaire qui allait avoir lieu pendant le week-end. Comme il n’y avait pas assez de qualifiés dans mon équipe et que c’était une rencontre exceptionnelle, on m’avait inscrit dans deux épreuves consécutives.
Ma première course ce jour-là, c’était un 200 yards 4-nages; ma seconde un 400 yards nage libre, la plus longue permise en compétition scolaire. Il s’agissait là, de l’avis général, de deux des plus dures épreuves du genre, à tel point que je n’avais jamais entendu parler de quelqu’un d’ainsi inscrit consécutivement. Ça paraissait extrêmement difficile.
Un ou deux jours avant la réunion, je commençai à me sentir tout tendu. Tension, raideur, cette sorte de choses constitue un gros handicap dans n’importe quel sport, en natation surtout. On ne peut tout simplement pas nager comme il faut quand on est sous tension.
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