Il y a vingt-deux ans, au début de l’hiver, mon épaule gauche devint très douloureuse. Bouger ce bras me devint de plus en plus difficile et il me faisait mal même lorsque je ne le bougeais pas. Je connaissais la Science Chrétienne depuis 1923 et j’avais suivi le cours d’instruction avec un professeur dévoué qui nous enseignait à débrouiller nos propres réseaux. Je savais donc que je pouvais voir l’irréalité de ce problème physique, que je n’avais qu’à prier et étudier.
Mon mari, qui était médecin, me prévint alors que le cas évoluait vers l’ankylose de l’épaule, mais tous deux avions confiance que cette erreur se dissoudrait et disparaîtrait. Vinrent les vacances et nous partîmes en voyage. Je ne pouvais plus remuer mon bras depuis l’épaule, il restait près du corps. Seul l’avant-bras pouvait remuer, et simplement de haut en bas.
Quand nous rentrâmes, beaucoup de courrier nous attendait, entre autres Le Héraut de la Science Chrétienne du mois en cours. Je m’assis, une table à ma gauche, une glace au mur en face de moi. J’avais travaillé en priant, du mieux que je savais, pour bannir tout ressentiment, faire taire la propre volonté, abandonnant tout sens personnel des choses, même mon propre sens du bien en m’efforçant de devenir plus obéissante à l’injonction: « N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert » (Hébr. 3:8). Je priai pour entendre la voix de Dieu car ceci me mettrait à même de voir quelle était l’erreur.
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