Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours. » Mon existence est témoin de ce fait.
Je me rappelle mes débuts dans l'enseignement. Les salaires étaient minimes, et la pensée d'une pénurie continuelle prédominait. Mon expérience fut donc une croissance régulière dans la compréhension spirituelle que Dieu procure tout bien à Ses enfants, croissance qui me fit sortir de cet état de penser mesmérique.
Maintes et maintes fois je dus prier pour renverser l'apparence matérielle extérieure de manque et de limitation qui se présentait, et rétablir ma filialité divine avec Dieu. Chaque fois la prière faite fidèlement était récompensée et ce dont j'avais besoin venait naturellement ou d'une source inattendue. Mais chaque fois je savais que c'était le résultat de la prière. Avec chaque victoire remportée sur le manque, je m'étais élevé plus haut et je m'étais planté sur un terrain plus ferme.
Le passage biblique suivant m'a toujours été d'un grand secours (II Cor. 8:12–14): « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu'elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu'elle n'a pas. Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité. »
Une des preuves remarquables que j'ai eues du pouvoir curatif absolu de la Science Chrétienne se produisit il y a environ trois ans. Notre fils aîné, âgé, à l'époque, de six ans, tomba malade; cette maladie assez grave et plutôt longue nous mit à l'épreuve, ma femme et moi, jusqu'à la limite de notre endurance, de notre persévérance et de notre patience. Je me rappelle très bien les nuits qui se suivaient, presque sans sommeil, mais passées à spiritualiser notre pensée par la prière. L'aide et les prières d'une praticienne de la Science Chrétienne nous soutinrent tout au long de cette épreuve, et je n'eus pas à m'absenter un seul jour de mon travail, ce qui en soi est une preuve de plus de la sollicitude du Père.
Lorsque la guérison se produisit, ce fut une bénédiction pour tous, mais particulièrement pour moi. A la suite de toute cette expérience, une erreur cachée, que j'avais entretenue fort longtemps, fut amenée à la surface et mise à découvert. La guérison de notre enfant fut un tournant dans ma vie, et de nombreux bienfaits se sont succédés rapidement. Je suivis le cours d'instruction peu après, et j'eus la surprise de me voir élu Premier Lecteur de notre église filiale. Pendant toute cette période où je servis à ce poste, il y eut une amélioration régulière dans notre famille.
Il se présenta soudain une occasion d'avancement, avec une occupation beaucoup plus satisfaisante. En trois semaines nous allâmes nous installer dans un État éloigné, après avoir vendu notre maison et réglé convenablement toutes les affaires personnelles. Le voyage fut des plus harmonieux.
Lorsque je pense à tous les bienfaits dont ma famille bénéficia grâce à la Science Chrétienne, je ne peux que dire combien je suis reconnaissant à ma mère d'avoir eu la prévoyance d'adopter cette religion et de nous avoir inscrits à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne comme élèves réguliers.
Je suis profondément reconnaissant envers la Science Chrétienne, envers Christ Jésus, notre Maître bien-aimé, et Mrs. Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.
Rockledge (Floride), U.S.A.
