Je faisais partie de la jeune génération quand j'entendis pour la première fois les mots « Science Chrétienne »Christian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce.. Un de mes amis étudiait cette religion et il la mentionna au téléphone. Bien que je ne fus pas en quête de guérison, les mots piquèrent ma curiosité et me poussèrent à lire le livre d'étude Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.
La logique des propositions et des explications contenues dans ce livre me convainquirent à un tel point, qu'ayant mis la main à la charrue, je ne m'en détournai pas. Il est vrai que parfois je regimbais et il me paraissait dur d'abandonner certaines habitudes nuisibles qui, je le croyais, pouvaient me donner une certaine satisfaction; mais je perçus la nécessité de conformer ma vie aux nouvelles idées que j'avais acceptées afin d'être logique avec la Science.
La jeunesse d'aujourd'hui a l'inestimable privilège d'avoir à sa disposition non seulment la Bible mais également la clef des Écritures qu'est Science et Santé. Ces deux livres peuvent amener la jeunesse à une compréhension effective de ce que signifie la vie en Dieu, l'Esprit, une vie riche de sens.
Parvenir à sa vraie stature d'homme ou de femme présuppose une destination et un destin. Logiquement, tout ce qui est bon procède de l'unique Entendement, l'Esprit, Dieu, existe en cet Entendement et y retourne. Dieu ordonna à Abraham de quitter Ur, à Jacob de retourner au pays de sa naissance, à Moïse de sortir du pays de servitude. De Dieu vint l'encouragement donné par Christ Jésus d'entrer dans le royaume de Dieu et l'exhortation donnée par Paul de transformer le corps par le renouvellement de l'esprit.
C'est pour chaque époque la même injonction, l'injonction sage d'aller de l'avant spirituellement en retournant à ses origines, à l'Esprit, et qui logiquement rend témoignage à notre être spirituel véritable. Science et Santé déclare: « L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. » Science et Santé, p. 468;
Dans la mesure où nous exprimons en pensée et en actes les attributs spirituels de la Divinité, nous amenons à la lumière la plénitude de notre individualité réelle, qui s'épanouit constamment. C'est le seul moyen possible de rejeter le joug de la matière et le fardeau de servitude qu'elle impose.
Trouver la situation convenant à nos aspirations est le résultat logique de la perception de l'omniscience et de l'omniaction du Principe divin, l'Entendement. L'Entendement donne à chacune de ses expressions individuelles les qualifications nécessaires à une action juste. Le Dieu infini, le bien, est perpétuellement actif et c'est utilement que nous sommes placés, guidés et promus selon que nous reflétons la spiritualité et que nous nous efforçons d'être de fidèles et obéissants serviteurs.
Quand David, le plus jeune de nombreux frères, fut appelé à abandonner son troupeau afin de remplir un destin royal, ce ne fut pas sa jeunesse qui le désigna à sa gloire future. Ce fut sa communion spirituelle avec Dieu. Ce qui l'avait déjà rendu vainqueur des bêtes féroces menaçant les pâturages le rendit aussi vainqueur des ennemis de Saül et l'éleva finalement au trône.
La sagesse tant prônée des anciens n'est pas nécessairement la sagesse des gens d'âge. C'est la sagesse de ceux de tous âges qui démontrent, dans une certaine mesure, la sagesse éternelle qu'est l'Entendement, ou l'intelligence. Aujourd'hui, bien des jeunes constituent l'avant-garde de l'admission que les plaisirs de la vie, que ce soit l'argent, les distractions ou l'accumulation des succès, sont toujours limités et fugitifs tant qu'ils sont uniquement basés sur l'attraction de la matière et de ses sensations.
Il est toujours erroné de reconnaître à la matière l'intelligence qu'elle ne possède pas. La satisfaction dépend toujours de l'éducation et de l'élévation de la pensée vers ce qui est juste et vrai — le spirituel. Ainsi que le dit l'Ecclésiaste, la recherche des jouissances matérielles est vaine et n'apporte rien autre que le mal qu'on s'est donné. Le livre des Proverbes loue le fait que « celui qui est maître de lui-même [vaut mieux] que celui qui prend des villes. » Prov. 16:32;
La Science Chrétienne jugule le concept égotiste du moi charnel par la réalisation du moi qui est le reflet de Dieu, le Je suis. En bonne logique, celui qui s'efforce de suivre la direction divine en pensée aussi bien qu'en action devrait trouver la satisfaction. Être en sécurité, pourvu, comblé abondamment dans toutes les circonstances de son existence, voilà qui est le résultat naturel de comprendre l'abondance de la Vie, Dieu.
La Science du christianisme, qui opère spirituellement pour protéger et guérir, donne l'assurance que le succès ne peut être entamé par les accidents, la maladie ou l'invalidité. L'être humain peut toujours trouver en Christ, la vraie idée de Dieu, tout ce qu'il faut pour prouver qu'il reflète la plénitude du Tout-en-tout. De ce fait, il trouve la réforme, la réadaptation, la rééducation, la liberté de pensée et d'action, selon ce que l'instant requiert.
Une fois que j'eus satisfait ma curiosité et choisi la Science Chrétienne comme mode de vie, la puissance salvatrice de cette Science fut démontrée dans mon prompt rétablissement après un accident de motocyclette considéré des plus graves par les témoins oculaires. Et par des guérisons moins spectaculaires de maux physiques, j'ai prouvé le pouvoir thérapeutique de la Science Chrétienne.
Il n'est jamais trop tôt, ni trop tard dans l'existence pour faire siennes les vérités qui démasquent la fascination qu'exerce la matière. Ce magnétisme animal tenterait de nous enchaîner aussi longtemps que nous n'en discernons pas la nature illusoire. Étant le produit d'un rêve, le rêve adamique de la vie, de la substance et de l'intelligence dans la matière, il ne déroule qu'une chimère qui paraît parfois paradis et parfois enfer. Ce monde de rêve doit finalement s'évanouir à mesure que nous devenons conscients de la réalité éternellement harmonieuse de Dieu, l'Amour infini et de Sa manifestation complète et spirituelle.
Mrs. Eddy nous assure: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » Science et Santé, Préf., p. vii.
