Le désir d'accumuler des richesses matérielles de façon à s'assurer une vie confortable, tout particulièrement pour les années à venir, est considéré par le sens humain comme étant à la fois sagesse et vertu. En général, pratiquer l'économie est naturel à celui qui apprécie la manifestation humaine de la vraie substance, la substance de l'Esprit, et qui sait comment l'estimer, que ce soit sous la forme de réserves d'argent ou de n'importe quelles ressources matérielles dont il a besoin.
Mais le simple fait d'accumuler l'argent est- il la garantie d'une vie heureuse, et protège-t-il même contre les nombreux hasards de l'existence humaine ? Et, à moins que l'on ne soit vigilant, ne tend-il pas plutôt à éveiller l'instinct mortel qui pousse à amasser et ne sert-il pas parfois qu'à multiplier nos soucis pour préserver ce que nous avons accumulé ? Et la confiance mal placée dans le pouvoir des richesses matérielles n'est-elle pas susceptible de nous dérober notre foi légitime dans le pouvoir et le vouloir qu'a l'Amor divin, Dieu, de nous soutenir en toutes circonstances, nous, Ses expressions ?
Cette foi est le résultat de la compréhension scientifique de la nature illimitée, de la présence et de l'accessibilité des dons spirituels de l'Entendement divin, dons qui ne peuvent être amassés mais qui doivent être utilisés. C'est en s'appuyant complètement sur cette vérité que nous empêcherons l'intelligente économie — qui est le contrôle attentif de nos ressources humaines — de dégénérer dans le mesmérisme de l'avarice, laquelle est inspirée, à la base, par la crainte et est le refus de donner totalement la contrepartie de la valeur reçue, et de la donner joyeusement.
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