Le voyageur qui se trouve au sommet d'un pic, baignant dans une atmosphère limpide jouit d'une vue s'étendant au loin de tous côtés. Mais pour celui qui est au-dessous, dans la vallée, la vue est parfois limitée à l'horizon étroit des rochers et des prés alentour, et elle est souvent estompée par la brume. Pourquoi une vue sans limites s'offre-t-elle à l'un tandis que l'autre en contemple une différente ? Cela tient tout simplement à la différence de leurs points de vue.
Quel point de vue avons-nous adopté ? Nous tenons-nous au sommet de la montagne du discernement spirituel et contemplons-nous l'univers et l'homme du point de vue de l'Entendement divin, Dieu ? Ou bien acceptons-nous le point de vue faux de l'entendement mortel et permettons-nous par là même que nos pensées se limitent à la vallée du sens matériel ? De notre réponse dépendront la nature et les dimensions de notre expérience personnelle.
Nous lisons dans la Bible: « Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien. » Gen. 1:31; L'unique création, spirituelle et parfaite, dont Dieu était l'auteur et qu'il contempla, nous est révélée par le discernement spirituel; mais le sens matériel réduit notre vision aux conceptions fausses de la création propres à l'entendement mortel, et dépeint l'homme et l'univers comme matériels, finis et imparfaits. Ainsi, il semblerait que l'homme évolue dans son petit monde à lui, séparé de Dieu et limité aux dimensions de sa propre pensée.
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