Au moment de Noël, il n'y a pas longtemps, plusieurs femmes que je rencontrai me firent presque la même remarque. C'était une réflexion dans le genre de: « Noël ne veut rien dire, maintenant que les enfants ont grandi » ou bien: « Noël n'est rien sans enfant auprès de soi. » Un refus immédiat d'accepter ce sens de manque, me vint à la pensée, en même temps que les paroles d'Ésaïe (9: 5): « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné; l'empire a été posé sur son épaule. »
Noël n'est jamais sans enfant quand l'enfant de Dieu se trouve dans nos cœurs. Car cet enfant, manifesté autrefois humainement comme l'enfant né dans une étable et couché dans une crèche, se manifeste aussi, dans une certaine mesure, dans chacun de nous, quand nous discernons notre filialité avec Dieu. Notre fête de Noël ne peut jamais manquer d'aucun élément de ce qui est l'état complet de l'être, quand nous comprenons plus pleinement que cet enfant éternel représente la vérité de l'homme et sa relation à Dieu, comme étant Sa parfaite expression.
Ceux qui soupirent après un enfant pour goûter les réjouissances de Noël, souvent ne voient guère plus que le beau côté scintillant qui a sa place légitime dans le décor humain. Mais pour ces gens-là, aussi bien que pour ceux qui ont de la famille auprès d'eux, cette période peut fournir l'occasion de découvrir ce que veut dire devenir soi-même comme un petit enfant.
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