Étant enfant, je survécus à une grave pneumonie, mais on me considéra ensuite comme un enfant débile. Dès ma plus tendre enfance, je désirais ardemment posséder la même vigueur que les autres garçons de mon âge et participer à leurs activités. Lorsque j'eus huit ans, ma mère se tourna vers la Science Chrétienne et fut guérie d'un état physique qui n'avait pas cédé au traitement médical. A la suite de la guérison de ma mère, ma sœur et moi, nous fûmes envoyés à l'École du dimanche de la Science Chrétienne, que je fréquentai quelques années sans y prendre un intérêt ou une part réels.
Quand j'eus atteint l'âge de quinze ans, mon père, qui ne s'intéressait pas sérieusement à la Science Chrétienne, insista pour que je subisse un examen médical. Le verdict du docteur fut que j'avais le cœur faible. Je devais réduire mes activités, dit-il, me reposer autant que possible et éviter l'exercice physique qui pourrait m'être fatal.
Ce verdict décourageant me sortit de mon attitude indifférente envers la Science et je me mis à entretenir l'espoir qu'en appliquant ses enseignements je pourrais être libéré de ce handicap physique et des restrictions qu'il m'imposait. Désirant sincèrement résoudre ce problème, je commençai par méditer ce verset de Job, dont ma monitrice à l'École du dimanche avait souligné l'importance (22:21): « Réconcilie-toi donc avec Dieu; tu seras en paix, et le bonheur te sera rendu. »
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