J'entendis parler de la Science Chrétienne à l'époque où les docteurs avaient prévenu mon mari qu'étant tuberculeuse au dernier degré, il me restait seulement trois mois à vivre, à moins qu'il ne pût m'installer dans une région plus sèche et plus élevée. Une amie qui m'est chère venait de rendre visite à une parente qui avait été guérie du mal dont je souffrais. Cette amie n'étudiait pas la Science Chrétienne; mais elle me dit que sa parente avait été guérie et que je pourrais sûrement avoir de l'aide. Elle obtint l'adresse de la Salle de lecture où mon mari alla emprunter le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. J'ignorais qu'on pût faire appel à un praticien de la Science Chrétienne.
Précédemment, toutes les fois que j'avais un accès de toux, au lieu de prendre une cuillerée de médecine comme on me l'avait prescrit, je buvais à même la bouteille. Les notes du pharmacien surpassaient celles de l'épicier.
Lorsque j'eus commencé la lecture du livre de texte, je ne fis plus jamais usage de médicaments. Quoique couchée, j'avais toujours le livre sous la main et je l'ouvrais dès que la toux voulait m'assaillir. Six semaines plus tard j'étais guérie; je pouvais de nouveau faire mon ménage et m'occuper de nos sept enfants. Cette guérison remonte à quelque quarante ans et s'est avérée complète, ce dont je suis très reconnaissante; au cours des années j'ai eu mainte autre occasion de prouver que la Science Chrétienne est efficace.
Avant que je connusse cette Science, mon mari, employé de chemin de fer, avait perdu sa place; il faisait toutes sortes de besognes qui lui procuraient à peine de quoi entretenir sa famille. Environ trois ans après ma guérison, je le priai de faire chaque matin la lecture du livre de texte pendant que je préparais notre déjeuner; il y consentit de grand cœur. Trois semaines plus tard, on lui demanda de se présenter dans les bureaux de la compagnie où il apprit qu'on lui rendait son poste de mécanicien avec tous ses droits d'ancienneté, malgré une interruption d'à peu près huit ans. Il travailla pour cette compagnie jusqu'à l'époque où il prit sa retraite; il y a de cela une quinzaine d'années et il mène toujours une vie active et heureuse. En outre, mon cher mari ne prend plus de spiritueux et je suis très heureuse de cette guérison.
Dans notre famille, chacun a reçu et reçoit encore de nombreux bienfaits grâce à l'étude de la Science Chrétienne. Je suis reconnaissante de pouvoir m'abonner à nos périodiques et les lire, car c'est une source de joie et d'inspiration. Le fait que je puis me rendre utile au sein de l'église, l'œuvre accomplie par Mrs. Eddy, Découvreuse, Fondatrice de la Science Chrétienne, et Leader de notre mouvement, sont aussi des sujets de profonde gratitude.— Little Rock (Arkansas), États-Unis.
