Pour beaucoup de gens, le seul mot destin fait naître un sentiment d'incertitude et d'angoisse. Les uns se résignent à accepter ce qu'ils appellent leur sort; d'autres attribuent au hasard, à l'hérédité ou à la fatalité les événements heureux ou malheureux qui surviennent. Aucun de ces concepts erronés n'est admis par la Science Chrétienne qui montre que le destin, envisagé de la bonne manière, est le déroulement infini du plan de l'Entendement divin. Dieu, l'Amour infiniment bon, ne peut prodiguer à Sa ressemblance parfaite, l'homme, que des idées spirituelles.
Pour devenir conscient de l'infinie bonté de Dieu et voir l'excellence de Son dessein parfait pour Ses enfants, il faut admettre l'unité spirituelle de Dieu et de l'homme, et sur cette base, travailler à notre propre salut.
La tentation de donner une présence ou une puissance quelconque à la superstition et aux craintes pernicieuses concernant l'avenir est une chose qui doit être promptement subjuguée, en déclarant avec conviction l'omniprésence, l'omnipotence, l'omniscience de l'Entendement divin. Loin d'être pessimiste, le Scientiste Chrétien exprime l'optimisme véritable, la confiance ininterrompue dans la plénitude de l'Amour parfait; il est heureux de refléter cet Amour en se rendant utile à son prochain. Sa confiance s'explique par la déclaration inspirée que Mary Baker Eddy nous donne dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 281): « Qu'est-ce que l'Ego, d'où tire-t-il son origine et quelle est sa destinée? L'Ego-homme est le reflet de l'Ego-Dieu; l'Ego-homme est l'image et la ressemblance de l'Entendement parfait, Esprit, Principe divin. » Cette vérité ne laisse aucune place à la bravade ou à une fausse conception de l'assurance basée sur la matérialité, mais elle démontre que l'homme est placé sous la juridiction d'un Dieu infiniment bon, omniscient, omniprésent. Elle encourage l'obéissance à ces instructions du Christ Jésus (Matth. 6:25, 34): « Ne vous mettez pas en souci, pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez; ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez... Ne vous mettez donc pas en souci pour le lendemain; car le lendemain aura soin de ce qui le concerne. » En toute humilité, avec confiance, le chercheur sincère se laisse guider par la main du divin Amour qui le conduit hors de l'atmosphère troublée des prétendus sens corporels. Dans cette marche ascendante, il constate bientôt que la pensée se libère beaucoup plus facilement des entraves lorsque les fausses conceptions humaines touchant l'avenir sont abandonnées.
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