Ayant une dette de reconnaissance envers...

Ayant une dette de reconnaissance envers Dieu, je désire envoyer mon témoignage. Un soir je m'aperçus que ma fillette était enrouée. La chose s'aggrava rapidement, et vers dix heures du soir elle parut étouffer. Me trouvant seule je m'efforçai de réaliser de mon mieux la vérité, mais je n'obtenais aucun résultat. Ma crainte s'accrut car l'enfant pouvait à peine respirer. Comme le docteur était notre plus proche voisin, l'erreur me suggéra d'aller le chercher. En quittant la chambre, je vis sur une table Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ouvrage que je lisais beaucoup. Un dernier espoir m'incita à m'arrêter et mes yeux se portèrent sur ce passage plein d'inspiration (p. 218): « Si vous croyez réellement en Dieu, pourquoi substituez-vous des médicaments au pouvoir du Tout-Puissant, et pourquoi employez-vous des moyens qui ne conduisent que dans des voies matérielles pour obtenir de l'aide, au lieu de vous tourner à l'heure du besoin vers Dieu, Amour divin, qui est un secours toujours présent? »

Ma foi était mise à l'épreuve. Il me fallait choisir entre la médecine et le pouvoir du Tout-Puissant. Ma foi en Dieu prévalut. Je m'attachai au message que je venais de lire à l'heure de la détresse, et je m'en remis entièrement à Dieu. Pendant un moment j'oubliai ma fillette. Quand je revins auprès d'elle le râle avait cessé, elle dormait paisiblement. Ce fut pour moi une belle démonstration; Dieu avait répondu à ma prière, et combien je L'en remerciai!

Je désire mentionner une autre preuve du pouvoir divin. Notre petite-fille, âgée de quelques mois, dormait dans une chambre assez éloignée de la cuisine où je me tenais. Une moustiquaire entourait son lit. L'enfant se réveilla et se mit à pleurer; mais étant occupée je n'allai pas tout de suite vers elle. Lorsque j'entrai dans la chambre j'entendis un faible gémissement. Elle avait enroulé le voile sur son visage et se trouvait à moitié asphyxiée. Quand je la pris dans mes bras j'eus l'impression qu'elle venait de passer. Ma frayeur fut grande; j'appelai mon mari et je lui dis: « Affirmons la vérité de tout notre cœur! » Nous répétâmes plusieurs fois à haute voix « l'exposé scientifique de l'être » (ibid., p. 468). Je n'osais pas regarder l'enfant que je tenais dans mes bras, mais je levai les yeux et je priai avec ferveur. Pendant quelques minutes rien ne changea; puis la petite donna graduellement des signes de vie. Elle resta très abattue le reste de la journée, mais le lendemain et par la suite son état fut normal. Pour moi c'est une des plus belles démonstrations dont j'aie été témoin.