J'avais deux ans lorsqu'à la suite d'une maladie grave, un de mes reins fut affecté. Pendant quelques années j'eus souvent des crises néphrétiques qui devinrent toujours plus fortes. On m'avait soumise à un régime très sévère, et bien des jeux naturels aux enfants m'étaient interdits. Après une de ces crises ma convalescence dura plusieurs semaines, et le docteur dit à ma mère qu'il fallait sacrifier le rein malade. D'après lui si l'ablation n'avait pas lieu, je ne pourrais résister à une nouvelle crise.
Quand ma mère refusa de consentir à l'opération, le docteur lui recommanda d'essayer la Science Chrétienne; il savait que cette Science l'avait autrefois guérie de la tuberculose. Lorsque j'eus de nouveau une crise néphrétique, ma mère s'adressa donc à une praticienne. Trois jours plus tard j'étais complètement guérie et je jouais en plein air avec mes camarades. J'eus dès lors une enfance normale et je ne souffris plus des reins.
Après mon mariage, comme j'attendais un bébé, certains membres de ma famille m'observaient attentivement, car ils ne pouvaient croire que je fusse vraiment guérie. Mais ma santé resta très bonne et la guérison s'est avérée permanente. Ma famille et moi-même avons souvent eu d'admirables preuves de la sollicitude et de la protection divines. Mon fils qui a dix-huit ans fut inscrit de très bonne heure à l'École du dimanche de la Science Chrétienne, et Dieu a toujours été son seul médecin.
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