Grâce à l'étude et à l'application de la Science Chrétienne, ma famille et moi-même avons reçu des bienfaits sans limites. Pendant une période de trente-cinq ans et davantage, les guérisons physiques dues au traitement par la Science Chrétienne ont été nombreuses, et j'en éprouve une profonde reconnaissance. Mais ce qui m'est plus précieux encore, c'est la victoire sur des défauts ou des tendances fâcheuses — victoires dues à la compréhension spirituelle de Dieu et de l'homme.
Lorsque j'ai reconnu le rapport m'unissant au Père, mon individualité véritable comme enfant de Dieu s'est révélée, ce qui m'a souvent permis de réaliser aux heures de péril le pouvoir protecteur de l'Amour. Dans des entreprises commerciales, les sages directions de l'Entendement ont guidé sur la voie du succès plusieurs membres de ma famille.
En ce qui me concerne, j'eus une délivrance remarquable: la crainte de la mort, produite par une maladie interne et s'accompagnant de grands malaises physiques, fut réduite à néant. Comme nous n'arrivions pas à maîtriser nous- mêmes la chose et que la situation devenait toujours plus alarmante, ma fille eut recours à un praticien. Dans l'intervalle je semblais avoir écouté les arguments du « dernier ennemi, » et quand le praticien arriva tous les signes de la mort étaient visibles. Debout près de mon lit, il déclara tout haut que Dieu était ma Vie et que sans mon consentement je ne pouvais subir ce qu'on nomme la mort. Il affirma les faits de l'être et dit qu'il refusait de se laisser convaincre par le témoignage des sens physiques.
Comme si elles venaient de loin, ces précieuses paroles me parvinrent et leur écho se prolongea dans ma pensée. Je sentis toujours plus fortement que Dieu était ma Vie. Semblable à un enfant ahuri, je m'éveillai du rêve mortel pour obéir à la toute-puissance de l'Amour, et mon état de conscience redevint normal. Tout cela s'accomplit dans l'espace d'une demi-heure environ. Le lendemain, le mal interne dont j'avais souffert se résolut sans me causer de douleur, et le soir suivant je fus tout heureuse de me lever et de dîner en famille. Cette guérison remonte à plus de six ans; je suis dans ma quatre-vingt-treizième année et je puis faire mon ménage; je n'ai pas besoin de lunettes et je fréquente régulièrement les cultes.
Je n'arrive pas à dire la gratitude pleine de respect que m'inspire la Science Chrétienne, et toute la reconnaissance que j'éprouve envers le praticien dévoué, riche en compréhension, à qui je dois mon rétablissement; j'apprécie beaucoup les multiples activités du mouvement de la Science Chrétienne fondé par notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy.— Hollywood (Californie), États-Unis.