Au cours des onze dernières années, j'ai eu plusieurs guérisons par la Science Chrétienne. Je désire en mentionner trois obtenues avec l'aide d'une praticienne.
En 1941, je dus interrompre mon travail pendant trois mois à cause d'une dislocation de la colonne vertébrale. Les douleurs étaient terribles. Les médecins consultés ne me donnèrent aucun espoir; ils me recommandèrent seulement de voir si un bandage plâtré que je garderais deux ou trois semaines me ferait du bien. Cela se passait en octobre, un vendredi. Je retournai chez moi tout perclus et fort découragé. Une de mes sœurs qui connaissait un peu la Science Chrétienne me conseilla d'aller voir une belle-sœur qui est praticienne.
Le lendemain nous nous mîmes en route ma femme et moi pour suivre ce conseil. Le soir même, pendant quelques heures, nous étudiâmes la Leçon-Sermon indiquée pour cette semaine-là dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne: « Le péché, la maladie et la mort sont-ils réels? » J'étais couché depuis peu lorsque j'éprouvai une violente secousse, une vibration à l'épine dorsale; je m'endormis alors tranquillement, et le matin à mon réveil j'étais entièrement guéri. Nous en fûmes plus qu'heureux. A la grande surprise de mon patron, le lundi matin à sept heures j'étais de retour au travail.
En 1942, alors que j'étais au service militaire, je fus aussi rapidement aidé. Pendant deux jours j'avais souffert d'une forte grippe affectant les intestins; je me sentais très faible, déprimé. Je téléphonai à ma belle-sœur et je fus instantanément remis.
La troisième guérison concernait ma fillette alors âgée de huit ans. Nous travaillions tous au jardin, et comme son frère piochait pour sortir quelque chose de la terre, elle vint en courant devant lui; le fer l'atteignit derrière la tête, où elle eut une profonde entaille. De nouveau nous téléphonâmes sans délai à ma belle-sœur pour demander de l'aide. C'était un après-midi vers cinq heures. Nous couchâmes la fillette qui put dormir paisiblement toute la nuit. Au réveil la blessure était complètement guérie. Ma femme n'eut pas de peine à laver le sang et à peigner les cheveux de la petite.
Je pourrais encore citer d'autres guérisons, mais cela me conduirait trop loin. Nous sommes très reconnaissants des bénédictions que la Science Chrétienne apporte au genre humain. Notre gratitude s'adresse aussi à la praticienne.— Neuenegg, Suisse.
En confirmant les guérisons ci-dessus, nous exprimons notre profonde gratitude envers Mrs. Eddy pour ses enseignements si beaux. —
