Par la compréhension de l'Amour divin que...

Par la compréhension de l'Amour divin que m'a donnée la Science Chrétienne, ma conscience s'est élevée et de pénibles épreuves ont pris fin. Dans la firme où je travaillais, il me fallut des années pour arriver au point où la haine, l'envie, la calomnie, les influences erronées cédèrent à l'amour, au dévouement, à la pureté et à la sainteté. Il me semblait parfois être entourée de légions hostiles; pourtant je n'étais ni malheureuse ni découragée. Il ne semblait pas possible que je puisse continuer ma tâche dans cette place. Mais je me disais: Même si tu dois être toute seule, reste ferme comme un rocher, car tu possèdes les plus grandes richesses que l'on puisse avoir — la conscience que Dieu et Son Christ sont présents, comme le montre la Science Chrétienne!

Cette Science fut mon appui. J'appliquai la vérité toutes les fois que je le pouvais. J'étais sûre qu'il me fallait par-dessus tout aimer, bien qu'on m'opposât la froideur et le contraire même de l'amour, qui voulait me glacer. Un jour j'eus l'occasion de rendre service à la personne qui m'avait attiré le plus d'ennuis. Elle fut si surprise de me voir rendre le bien pour le mal qu'elle fut guérie des erreurs dont elle s'était faite l'interprète. A partir de ce jour, nous fûmes en bons termes. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matth. 19:19). Les bénédictions se succédèrent, et parmi mes collègues l'harmonie devint la règle. Depuis lors elle a régné là où je travaille.

Je tiens aussi à exprimer ma joie et ma gratitude au sujet d'une guérison plus récente, obtenue grâce à l'étude de la Science Chrétienne. A deux reprises je souffris d'un mal de gorge dangereux. Il y avait ulcération et je souffrais beaucoup. Mais je n'accueillis pas un instant les pensées de crainte ou de doute. Je ne mentionnai la chose à personne. Je déclarai sans cesse que l'homme est un avec Dieu, que Dieu est Tout, et que dans cette totalité la maladie est inconnue. Ce qui m'aida le plus ce furent ces paroles, à la page 129 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy: « Il nous faut scruter profondément le réalisme au lieu de n'accepter que le sens extérieur des choses. » Je travaillai avec ferveur pour remplacer le sens physique par le sens spirituel de la Vie, pour comprendre qu'en réalité il n'y avait rien qui doive être guéri, mais qu'il me fallait être consciente de la présence divine. La force que me donnèrent ces pensées venues de Dieu était merveilleuse Malgré ce dont je souffrais, je pus continuer sans interruption mon travail et même mon activité à l'École du dimanche.