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Je tiens à faire connaître les nombreux...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1950


Je tiens à faire connaître les nombreux bienfaits reçus grâce à l'étude de la Science Chrétienne.

J'abordai cette étude voici bien des années pour aider quelqu'un qui m'était cher, et que la médecine matérielle ne pouvait secourir. Il nous quitta cependant, mais ses souffrances s'étaient beaucoup atténuées; l'étude lui avait fait grand bien au point de vue spirituel et nous fûmes admirablement soutenus lorsqu'il s'en alla; j'eus donc la certitude d'avoir trouvé une religion positive et je poursuivis cette étude qui m'amena à la Vérité.

Il y a plusieurs années que notre petit garçon fut guéri après avoir une pastille de poison, pensant que c'était du sucre. A cette époque il avait trois ans et comme j'allais faire des emplettes dans le voisinage et qu'il s'était endormi, je le laissai sous la garde d'une tante en visite chez nous. A mon retour il était très malade. La tante dit qu'il jouait sur le plancher près d'une valise qu'elle avait apportée, lorsqu'il commença soudain à vomir, et qu'elle n'avait pu le calmer. Je pris l'enfant et travaillai pour lui avec ferveur. Les nausées devinrent toujours plus violentes et je crus qu'elle lui avait peut-être donné un remède, car elle ne croyait pas à la Science, Je travaillai pour que la rancune ou l'antagonisme soient exclus de ma pensée. Je savais qu'en tout cas, l'amour avait été son mobile. D'autres parents nous rejoignirent et me conseillèrent d'envoyer au plus vite l'enfant à l'hôpital pour un pompage de l'estomac, car la tante avait constaté que le petit avait ouvert une bouteille contenant une pastille de poison; elle était sûre qu'il l'avait avalée.

Pendant qu'on parlait de la sorte, une autre voix beaucoup plus distincte et tout près de moi disait (Marc 16:18): « Quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal. » Immédiatement la crainte qui voulait m'envahir fut subjuguée. Je couchai l'enfant sur le lit puis je téléphonai à une praticienne, lui disant ce qui en était. Tout de suite elle fit remarquer que Dieu est présent même s'Il semble invisible, qu'Il prenait soin du petit bien mieux et bien plus vite que n'auraient pu le faire les docteurs à l'hôpital.

J'avais toujours craint de me déclarer pour la Science Chrétienne en face de ces parents, mais je pus aller vers eux et leur dire avec calme que la Science Chrétienne avait fait pour moi de grandes choses, plus que je n'en pouvais dire; que je ne croyais pas devoir flancher; que je les remerciais de leur offre, mais n'avais pas l'impression qu'ils puissent me venir en aide.

Ils partirent bientôt et j'appris plus tard qu'ils avaient téléphoné à leur médecin pour lui demander à quoi il fallait s'attendre. Il déclara que si l'enfant avait avalé fût-ce une partie de cette pastille, nul pouvoir au monde ne pouvait le sauver. Nous examinâmes avec soin toute la chambre sans retrouver le moindre fragment de la pastille, et l'enfant nous dit: « Je l'ai mangée. J'ai cru que c'était un bonbon, mais après, ça m'a fait mal. »

Les nausées cessèrent presque aussitôt que j'eus entendu le message réconfortant de l'Évangile selon saint Marc. L'enfant resta étendu, pâle, épuisé, jusque vers midi. Plus tard et jusque dans la soirée, il joua un peu dans la chambre, sans rien demander à boire ou à manger. Le lendemain à son réveil il était parfaitement bien, et la chose n'eut pas de suites. Tout le jour, je pensai au sublime message que j'avais entendu plutôt qu'à l'état physique de l'enfant. Mrs. Eddy déclare à la page 308 de Science et Santé: « Les patriarches inspirés par l'Ame entendaient la voix de la Vérité, et parlaient avec Dieu aussi consciemment qu'un homme parle avec un homme; » je n'oublierai jamais que Dieu me parla en cette occasion, alors que j'avais tant besoin d'aide. Mes sentiments étaient ceux qu'Abraham dut éprouver lorsque après avoir placé son fils sur l'autel, il comprit que Dieu n'exigeait pas un tel sacrifice, mais avait préparé tout ce qu'il fallait. Le petit garçon me devint plus précieux que jamais, car il semblait que Dieu me l'avait rendu; plus tard, je pus maintes fois répéter ces paroles de la Bible (Hébr. 13:6): « Le Seigneur vient à mon aide; je ne craindrai rien. Que pourrait me faire l'homme? »

Cet incident changea le cours de notre vie et je serai toujours reconnaissante d'avoir connu la Science Chrétienne, ce qui me permit de comprendre le message angélique et de m'y attacher. —

C'est avec joie que je corrobore le témoignage de ma femme; j'ajouterai que l'étude et l'application de cette Science ont pourvu à tous mes besoins au triple point de vue physique, pécuniaire et spirituel, depuis onze ans et davantage. Je suis certes reconnaissant.

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