La question de la responsabilité morale se pose souvent. Que de fois nous raisonnons notre conduite, désirant savoir ce qu'il y a de mieux à faire, si nous sommes moralement obligés de suivre telle voie, s'il nous faut persévérer dans les mesures que nous avons cru devoir prendre. Les circonstances de la vie journalière ne cessent de nous offrir ces problèmes-là; d'une manière pressante, elles font appel à notre sens moral. A l'atelier, au bureau, à la fabrique, au foyer, les rapports avec nos semblables exigent continuellement des décisions justes, d'après lesquelles il nous faut ensuite agir.
La Science Chrétienne inculque tout spécialement la fidélité aux obligations morales; Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de cette Science, fait bien voir que nous pouvons agir selon notre libre arbitre. A la page 60 de Unity of Good, elle écrit: « Moralement, les mortels jouissent du libre arbitre, et peuvent choisir qui ils veulent servir. Si c'est Dieu, qu'ils Le servent, et pour eux Il sera Tout-en-tout. » Ceci a une grande importance, car d'aucuns prétendent que l'individu n'est pas toujours libre de choisir entre le bien et le mal, que les circonstances sont quelquefois plus fortes que lui. Tels croient par exemple que s'il a grandi dans un mauvais milieu, l'adolescent ne peut guère s'affranchir de cette influence nuisible. Le passage précité nie qu'il en soit ainsi. Quelle qu'ait pu être la nature de son éducation, chaque homme est moralement libre de choisir la bonne voie, de rompre avec tout ce qui est dissemblable au bien. C'est là un fait combien rassurant!
Nous pouvons donc choisir qui nous voulons servir. Nous pouvons décider que nous servirons Dieu, le bien, et non pas le mal. Au fait, la Science Chrétienne montre qu'en réalité nous ne pouvons servir que le bien, car Dieu, le bien, est infini. Cette compréhension nous ouvre une avenue mentale qui nous aide et nous instruit. Que font les mortels lorsqu'ils s'abandonnent au mal? Ils entretiennent dans leur penser une illusion d'après laquelle ils agissent. Que font-ils lorsqu'ils se croient incapables de rompre avec les croyances et les pratiques mauvaises? Ils n'ont pas encore compris que vu son irréalité, le mal est impuissant; ils ne reconnaissent pas qu'ils jouissent du libre arbitre, que Dieu leur a donné le pouvoir de s'attacher au bien et de se séparer du mal hypothétique.
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