Comme la simple lecture du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé, par Mary Baker Eddy, m'a guéri de la tuberculose pulmonaire, sans entrevue ni conversation avec un praticien, j'espère beaucoup que ce témoignage encouragera ceux qui apparemment ne peuvent obtenir d'aide par autrui: ils verront qu'en étudiant le livre de texte, on peut s'affranchir de la maladie et du péché.
Il y a plus de vingt ans, j'étais une épave au double point de vue physique et mental. Je souffrais de tuberculose. Sur l'avis d'un spécialiste, je séjournai dans des sanatoriums en Angleterre et en Suisse, mais sans que mon état s'améliore. Les règlements militaires exigeaient qu'au bout d'une année je passe au conseil de santé qui déciderait si je pouvais rester dans l'armée. Le spécialiste qui me soignait en Suisse ne me donnait pas d'espoir. D'après lui, il me faudrait quitter l'armée, et je pourrais vivre encore deux ou trois ans à condition d'être toujours en plein air. Six semaines avant la date fixée pour l'examen médical, un ami me prêta Science et Santé qu'il me pria de lire. J'ignorais tout de la Science Chrétienne, mais avant d'avoir poussé bien loin ma lecture, je me rendis compte qu'il s'agissait de ce que j'avais cherché toute ma vie — un christianisme logique et raisonnable. A mesure que je lisais, je comprenais quelque peu la portée de la Bible, les paroles de Jésus, le sens de sa doctrine et de ses œuvres; j'en éprouvai une paix et une joie profondes, qui m'avaient été jusqu'alors inconnues.
Ce livre m'absorbait et m'intéressait à tel point que je ne pensai plus à mon corps ou à la maladie. J'avais trouvé un Dieu que je pouvais comprendre. Mon seul désir était d'apprendre à mieux Le connaître, et j'aurais voulu lire Science et Santé, jour et nuit. Six semaines plus tard, avant de passer au conseil de santé, je me rendis chez le spécialiste qui en premier lieu m'avait envoyé dans un sanatorium. Grande fut sa surprise et la mienne lorsqu'il ne trouva plus trace du mal. La lecture du livre m'avait guéri; le conseil de santé en effet confirma la guérison, je rentrai au service, et au bout de quelques années je pris part à la guerre en France, où je restai de 1914 à 1918 sans être blessé, malade ou abattu.
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