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Guérir la Pauvreté chronique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1938


Quand Jésus' disait à ses disciples: « Les pauvres, vous les avez toujours avec vous, » il faisait allusion, comme l'indique le contexte, à la classe prétendue indigente. Mais si notre société comporte une classe pareille, ce fait est dû à la pauvreté mentale, au penser « pauvre » qui sur le plan humain semble persister dans une mesure considérable.

« Les pauvres, vous les avez toujours avec vous »: cet énoncé ne paraît-il pas aussi applicable aujourd'hui qu'il l'était à l'époque de Jésus? Maintenant comme autrefois, il faut prévoir des méthodes pour venir en aide aux pauvres, aux malheureux, aux déshérités. Voilà ce qui rend semble-t-il nécessaire les institutions de charité. Voilà ce qui explique les lois qu'on vote pour porter remède au chômage. Les églises à leur tour entretiennent des institutions où ceux qui sont dans le besoin peuvent obtenir des secours soit temporaires soit permanents. Toutes ces mesures sont louables et conformes au christianisme. Elles s'accordent en effet avec ce que dit l'apôtre Jacques: « Si un frère ou une sœur sont dans le dénuement, s'ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un de vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous...— et cela, sans leur donner ce qui est nécessaire pour la vie du corps, —à quoi cela sert-il? »

Néanmoins, pour éliminer d'une manière permanente — comme ce doit être le cas tôt ou tard — la condition appelée paupérisme ou manque, il est indispensable d'en reconnaître la nature, puis d'en entreprendre la guérison d'une manière chrétiennement scientifique.

La pauvreté n'est point une vertu. C'est une maladie. Or à moins qu'on n'en reconnaisse le caractère et qu'on ne la guérisse ou corrige par le penser juste, elle devient souvent une maladie chronique. Au fait, la pénurie habituelle est un état mental chronique qui semble parfois tout aussi persistant et difficile à secouer que telle condition prétendue physique dont la chronicité serait admise. Voici comment le dictionnaire définit « nécessiteux »: « Qui n'a généralement pas assez d'argent pour les choses nécessaires; toujours pauvre. » On peut donc dire que la nécessité ou l'impécuniosité est un état d'appauvrissement chronique. C'est à coup sûr une maladie; évidemment aussi, c'est une chose irréelle, puisqu'elle n'exprime pas la nature de l'unique, infini Père-Mère Dieu toujours présent, dont la sagesse et l'amour sont sans bornes, qui pourvoit toujours avec tendresse et abondance aux besoins de Sa création spirituelle — l'homme et l'univers.

Ainsi, pour guérir la pauvreté chronique, il faut comprendre ce fait divin: loin de pouvoir connaître le manque ou les lacunes, l'homme est parfait, accompli, « sans faillir en rien. » Lorsque les divins faits de l'être seront universellement compris et pleinement démontrés, l'existence humaine ne connaîtra plus le fléau de la pauvreté.

L'impécuniosité, cette croyance de l'entendement mortel, a sa source dans diverses prétendues causes. Peut-être provient-elle de quelque tendance héréditaire, de quelque trait caractérisant une famille. Indirectement, elle est parfois due à la persistance de conditions défavorables dans le triple domaine économique, politique ou industriel. D'un autre côté, il arrive qu'elle soit plus ou moins due à la paresse, à l'indolence mentale, à l'improbité ou à l'ingratitude de la personne qui semble en être victime.

Dans le Manuel de L'Église Mère (Section 5 de l'Article XXIV), Mary Baker Eddy déclare: « Dieu prescrit que tous les actes des membres de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, soient caractérisés par la sagesse, l'économie et l'amour fraternel. » On peut donc supposer que pour obéir à l'esprit de ce Statut, les Scientistes Chrétiens en général administreront leurs affaires avec une sagesse et une économie bien caractérisées. Cependant, ils ont surtout besoin de mieux comprendre et prouver que l'abondance, l'aisance, l'activité, la maîtrise sont des qualités divines de l'Entendement, et que par réflexion l'homme les possède. Sachant cela, ils feront entrer dans les circonstances humaines, au double point de vue individuel et collectif, un sens toujours plus grand de liberté et de prospérité véritable. « Les lionceaux connaissent la disette et la faim; mais ceux qui recherchent l'Éternel ne manquent d'aucun bien. »

A la page 501 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, notre Leader, après avoir mentionné la signification spirituelle des Écritures, écrit au sujet des récits que contient le Nouveau Testament: « Jésus les illumine, montrant la pauvreté de l'existence mortelle, mais compensant largement la misère et les douleurs humaines par le gain spirituel. » Ceux qui ont réalisé ce « gain spirituel » ne seront ni éperdus ni découragés s'ils éprouvent un sens temporaire de perte relativement aux choses matérielles. Du reste, nul ne tombera dans l'indigence s'il s'assimile d'une manière permanente cette vérité: le divin Entendement a toujours soin de ses idées spirituelles. Dans le royaume de l'intelligence divine et de l'Amour universel, la pauvreté ne trouve aucune place.

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