Une profonde reconnaissance m’engage à dire ce que la Science Chrétienne a fait pour les miens et moi-même.
En 1926 j’entendis parler de la Science Chrétienne; avec l’aide d’un praticien dévoué j’appris ce qu’est d’après la Science Chrétienne la vérité de l’être, et je pus bientôt l’appliquer à tous les problèmes de la vie.
Je reconnais avec gratitude que la Science Chrétienne m’a libérée de sérieuses souffrances mentales. Par suite de certaines circonstances, j’étais si déprimée qu’à trois reprises j’essayai de mettre fin à mes jours. Alors que j’étais dans cette profonde détresse, je rencontrai la Science Chrétienne qui m’enseigna la vérité; et la vérité m’a affranchie, selon la parole prononcée par Jésus voici presque deux mille ans. En outre je n’ai plus besoin de lunettes et je puis lire n’importe quels caractères. J’ai donc toutes sortes de raisons pour être très reconnaissante envers Dieu et envers la Science Chrétienne, car j’ai trouvé moi aussi le chemin du Christ.
Il faut que je raconte en particulier une chose arrivée il y a quatre ans. A cette époque, je passais l’été dans ma petite maison de campagne aux environs de Hambourg; un jour on me fit savoir que mon fils avait eu un accident d’automobile et qu’il était grièvement blessé. Pour éviter un cycliste, il s’était trop approché du trottoir; son auto avait capoté et mon fils avait été traîné sur un espace de dix mètres. En hâte on était venu à son aide et on l’avait retiré des débris. On lui avait fait un pansement provisoire et vu son triste état, on l’avait transporté à l’hôpital. Les médecins avaient constaté un ébranlement de cerveau, une fracture du crâne, une blessure à l’œil gauche, des brûlures aux deux mains, et de graves lésions au corps. J’écoutai toute l’histoire comme s’il s’était agi d’un conte, car j’avais appris en Science Chrétienne que Dieu est la substance de l’homme; pendant qu’on me parlait, je savais parfaitement bien que jamais aucun accident ne porte atteinte à Dieu ou à la substance de l’homme. Aussi pus-je rester tout à fait calme, ce dont je suis profondément reconnaissante envers Dieu. Ensuite Dieu me donna la force de continuer le travail en Science Chrétienne. Grâce à Son secours, d’heure en heure je vis plus clairement mon fils à la lumière de l’Amour divin; je pus reconnaître que la perfection de Dieu et de l’homme qui coexiste avec Lui reste toujours intacte. Le résultat fut vraiment merveilleux. Le lendemain j’allai voir mon fils à l’hôpital. Il était assis dans son lit et souriait; je ne pus que pleurer de joie, car la présence de Dieu, Son omnipotence et Sa bonté nous étaient prouvées. Le neuvième jour mon fils quitta l’hôpital, et douze jours après l’accident il vint me voir à la campagne. Les docteurs déclarèrent que l’ébranlement cérébral se répéterait peut-être au bout d’un certain temps. Mais mon fils était guéri; sa santé est restée bonne, et comme autrefois il conduit chaque jour son auto pour vaquer à ses affaires.
Je suis très reconnaissante de tout ce que j’ai vu s’accomplir en Science Chrétienne; avec une profonde vénération, je pense à notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, qui avec l’aide de Dieu nous a de nouveau révélé si admirablement le chemin de la santé et de la paix. A Dieu seul soit la gloire! Hambourg, Allemagne.
Le témoignage de ma mère repose entièrement sur la vérité. Le certificat qui atteste l’accident est en ma possession; il montre qu’au bout de neuf jours, j’obtins la permission de quitter l’hôpital.