De la part des Directeurs
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 11 décembre 1937]
D’après les lettres reçues par Le Conseil des Directeurs de l’Église Scientiste Chrétienne et notre Bureau d’Histoire et de Documents, il circule un nombre étonnant d’écrits et de sentences apocryphes qu’on attribue à tort à Mary Baker Eddy. Dans la grande majorité des cas, les passages qu’on nous a soumis sont absolument faux. D’autres sont une combinaison d’éléments dont les uns sont authentiques, les autres inexacts. Rarement il est arrivé que les textes présentés à notre examen soient en tous points authentiques et s’appuient sur des preuves valables.
Un autre fait surprenant, c’est la fréquence des cas où l’on nous présente une collection de déclarations et de négations qui semblent devoir faire office de formules, sans avoir égard à l’Article VIII, Section 9, du Manuel de L’Église Mère. Lorsqu’on lui soumit une compilation de ce genre, notre Leader, loin d’en prendre la responsabilité, fit cette remarque significative: « Voilà qui doit avoir été compilé par l’ennemi de la Science Chrétienne, ou par un élève qui s’abuse lui-même. »
Il faut aussi considérer l’aspect légal de la question, car les copies d’écrits authentiques sont soumises à la règle suivante: un auteur a le droit de publier ses idées exprimées sous forme de mots et de phrases, ou d’en empêcher la publication. Lors d’un procès concernant la publication de passages empruntés à d’authentiques lettres de Mrs. Eddy, la Cour suprême du Massachusetts a déclaré: « On reconnaît généralement que tout homme a droit aux fruits de son labeur. Que le travail représente un effort musculaire, mental, ou une combinaison des deux, la règle est également applicable... Un auteur a le droit de publier sa correspondance ou d’en supprimer la publication; en l’absence de considérations spéciales, ce droit est absolu, indépendamment du désir ou de l’intention qu’avait eus l’auteur au moment où il écrivait. L’intérêt en cause, c’est la pensée intangible, impalpable, et l’habit verbal dont on l’a revêtue. » En rendant son arrêt, la Cour statua que le droit de propriété dont jouit l’auteur se transmet à ses représentants légaux; quant au terme « publier, » elle lui donnait ce sens: « rendre public par l’impression, ou par la multiplication des copies » (Baker v. Libbie, 210 Massachusetts Reports 599, 604–607).
Mary Baker Eddy exerça toujours ses droits d’auteur dans l’intérêt de la Science Chrétienne et du genre humain. Ceux qui sont maintenant en possession de ses droits s’efforcent toujours d’agir comme elle-même eût agi. Étant donné ces faits, le Scientiste Chrétien fidèle, avant d’accepter ou de faire circuler des passages attribués à Mrs. Eddy, fera bien de se poser les questions que voici: Ce texte est-il authentique? Circule-t-il avec l’autorisation de Mrs. Eddy ou de ses Administrateurs?
C’est le Bureau d’Histoire et de Documents, 107 Falmouth Street, Boston, Massachusetts, qui répond aux demandes concernant les écrits ou les sentences attribués à Mary Baker Eddy.
Observation touchant les Conférences
Il est rappelé aux églises et sociétés de Grande-Bretagne, d’Irlande et du continent européen que les demandes de conférences doivent être envoyées par les Secrétaires en juin, dès qu’on a fait connaître après l’Assemblée annuelle de L’Église Mère les noms des conférenciers désignés pour ces régions, et jusqu’au 1er juillet au plus tard.
Il serait bon qu’en nommant leurs comités des Conférences, ces églises et sociétés tinssent compte du fait que les membres des dits comités doivent pouvoir communiquer les uns avec les autres pendant le mois de juin et durant tout l’été.
Le plan des conférences ne peut être dressé d’une manière satisfaisante avant que toutes les demandes aient été reçues. Si les démarches sont faites de bonne heure, il sera beaucoup plus facile de fixer promptement et harmonieusement les dates respectives. Ceci n’exclut pas la possibilité d’une conférence supplémentaire si l’on en sent la nécessité dans quelque partie du Champ.