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Découverte de l’Amitié

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1938


Pour le moment, l’amitié semble incertaine et changeante à beaucoup d’entre nous. Les uns apparemment ont le bonheur d’avoir une foule d’amis qu’attirent la richesse, la beauté, ou quelque talent remarquable. Mais un examen plus sérieux nous montre que ces divers attraits ne sont pas un fondement solide pour l’amitié. Les biens matériels peuvent disparaître, la beauté physique s’évanouit, les talents personnels nous déçoivent. Que dire alors de l’amitié? Croirons-nous qu’elle aboutit toujours aux désillusions? A notre pensée inquiète, la Science Chrétienne vient dire un « Non » catégorique: puisque Dieu est Amour, l’amitié est une idée divine que chacun peut démontrer individuellement.

La révélation de la Science Chrétienne nous instruit à nouveau dans notre recherche de l’amitié; que notre but soit le bonheur, la santé, une occupation ou toute autre idée juste, il faut invariablement prendre Dieu pour point de départ. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy écrit (p. 13): « L’Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. » Ici le commençant demandera peut-être d’où vient le grand abîme entre la vogue et l’isolement. La psychologie de l’entendement humain, enseignée aujourd’hui dans les écoles et diffusée par la littérature, essaie d’expliquer comment on obtient l’état désirable qu’elle appelle faveur, vogue ou popularité. Mais à la lumière de la Science Chrétienne, nous apprenons que ces choses ne représentent pas l’amitié véritable. Souvent elles reposent sur l’égoïsme, la matérialité, le sens personnel, le vouloir humain. Dans son acception la plus élevée, l’amitié est entièrement spirituelle. Exprimant l’Amour qui est Dieu, elle est impartiale, universelle. En tant qu’expression de Dieu, l’homme manifeste le rayonnement de l’amitié. Le bien doit nous venir non de la personnalité, mais de Dieu; aussi trouvons-nous souvent l’amitié là où nous ne nous y serions point attendus.

Une jeune Scientiste Chrétienne devait aller, très loin de sa famille, dans un internat où elle ne connaissait personne. Tout d’abord, elle s’efforça d’obtenir qu’on lui fît partager la chambre d’une élève dont les parents étaient amis de sa propre famille; mais ses démarches ayant échoué, elle orienta sa pensée vers Dieu, comme on lui avait enseigné à le faire dès son enfance. Elle sut que là où elle devait se rendre, plusieurs auraient besoin de ce qu’elle-même pouvait donner; que certainement aussi elle trouverait chez d’autres ce qui lui manquait. La Science Chrétienne nous apprend qu’il y a « une seule attraction réelle, celle de l’Esprit » (ibid., p. 102). La jeune fille sut donc que pour réussir dans ce nouveau milieu, il ne lui fallait compter ni sur le charme personnel ni sur les richesses, mais sur le gouvernement divin toujours présent, toujours accessible. Elle sut que l’amitié est une idée juste qui se trouve là où S’exprime Dieu, le bien. Sachant que Dieu est partout, elle se rendit compte qu’il n’était pas nécessaire — qu’au fond il était impossible — de dire à l’avance quels seraient Ses messagers. Elle chercha sincèrement et dans un esprit de prière à purifier son concept de l’amitié; en conséquence, elle eut à l’école un entourage très sympathique qui fut la base d’une amitié durable. Cette amitié lui attira des bienfaits imprévus. Une aimable famille l’accueillit comme un de ses propres membres, de sorte que pendant les longues années d’études loin de chez elle, la jeune fille eut l’impression d’avoir un second foyer.

Pour le Scientiste Chrétien, la croissance est une nécessité. « Dieu exprime en l’homme l’idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d’une base illimitée, s’élargit et s’élève de plus en plus » (Science et Santé, p. 258). Par la suite en effet, la Scientiste Chrétienne dont nous avons parlé dut gravir un deuxième échelon, et son concept de l’amitié s’éleva encore. Devenue chef de famille, elle avait semblait-il, bien des responsabilités nouvelles; or il lui fallut partir pour une ville étrangère où elle ne connaissait personne. Pour lutter contre l’isolement des premiers mois, elle dut s’efforcer toujours plus de démontrer que l’homme est inséparable de Dieu. Elle se demanda sincèrement ce qu’elle cherchait dans l’amitié. Elle comprenait assez la Science Chrétienne pour savoir qu’elle n’aspirait ni aux distractions frivoles, ni aux satisfactions personnelles ou au prestige mondain. Elle savait que son home et ses amitiés devaient avoir pour base le Principe. D’une manière aussi rapide qu’inattendue, les amitiés commencèrent à se manifester; à mesure que la Scientiste partageait avec autrui son sens toujours plus spirituel de l’amitié, elle voyait augmenter le cercle de ses connaissances; enfin elle vit s’ouvrir une avenue désirable, vaste et belle, surpassant tout ce qu’elle avait pu rêver.

Dans Miscellaneous Writings, notre Leader nous dit (p. 9): « Un faux sens de ce qui constitue le bonheur est plus nuisible au progrès humain que tout ce qu’un ennemi ou l’inimitié peuvent infliger à l’esprit, greffer sur ses objectifs et ses entreprises, pour éteindre les joies de la vie et pour en accroître les peines. » L’amitié dont nous avons humainement besoin ne nous manquera jamais tant que nous nous souviendrons de ceci: le seul ami dont nous ayons vraiment besoin, c’est Dieu, qui est toujours avec nous. La prière dont Jésus fit usage peut donner à chacun de nous ce qu’il lui faut. Le Maître disait: « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. »


De tous les devoirs, le devoir d’être heureux est celui auquel nous rendons le moins justice. En étant heureux, nous conférons à l’humanité des bienfaits anonymes, qui nous restent cachés; ou s’ils se découvrent, c’est une surprise pour le bienfaiteur plus que pour n’importe qui. Je rendrais un faux témoignage si je ne déclarais pas que la vie est heureuse. —

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