L'assurance extraordinaire qui caractérisait les paroles et les œuvres du Christ Jésus frappe les scrutateurs des Écritures. Il n'éprouvait pas la moindre incertitude touchant d'une part les faits qui concernaient Dieu, son Père, ainsi que l'homme et le rapport unissant l'homme à Dieu — d'autre part l'entière fausseté des apparences matérielles qu'il rencontrait sans cesse. Il connaissait la vérité, et il prouva que cette connaissance libère le genre humain de toutes les conditions entravantes, inharmonieuses. Soutenue par la démonstration, sa connaissance devenait une certitude scientifique.
S'il accepte Jésus en tant que Seigneur et Maître, Conducteur et Sauveur, le chrétien s'appliquera généralement à chercher les raisons de l'assurance parfaite que manifestait la carrière du Galiléen. Quelle était la source de cette certitude concernant la présence divine — certitude qui ne fut jamais ébranlée? Comment Jésus pouvait-il faire face aux situations les plus menaçantes, consentir à ce qu'on le livrât aux ennemis ayant en vue sa destruction, ainsi qu'il le savait? Qu'est-ce qui lui permit de supporter la terrible épreuve de la croix, sinon la connaissance scientifique de Dieu, de l'homme et de l'univers, révélant l'indestructibilité de la Vie?
Il est possible qu'on demande pourquoi cette connaissance peut être appelée « scientifique » — question à laquelle la Science Chrétienne répond d'une manière complète. Voici comment Webster, le grand dictionnaire américain, définit le terme « Science »: « Connaissance accumulée, réduite en système et formulée par rapport à la découverte de vérités générales ou l'opération de lois générales. » Mrs. Eddy trouva dans les Saintes Écritures la connaissance accumulée de Dieu et de l'homme, quand la blanche lumière de la révélation se manifesta à travers une mentalité qui avait perdu en grande partie sa matérialité. Ayant acquis cette connaissance par la raison et la révélation, Mrs. Eddy l'appela « Chrétienne » parce que fondée sur les enseignements et les démonstrations du Fondateur du christianisme. Elle la qualifia de « Science » parce qu'elle vit que cette connaissance accumulée a un Principe immuable et parfait, opérant par des lois certaines; que ce divin Principe et ces lois sont présents, accessibles, capables d'opérer dans les circonstances humaines, et que la chose peut se prouver. Elle vit donc que sa découverte possédait toutes les qualités et les conditions caractérisant une science. Outre sa révélation des vérités générales qui constituent la Science divine, elle avait découvert les lois générales gouvernant ces mêmes vérités.
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