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Abrégé de l'Assemblée consacrée aux œuvres générales de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1938


Dans l'Annexe de L'Église Mère, le 7 juin 1938 a 19 h. 30

Présidant cette assemblée,

En parlant de L'Église Mère, notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, déclare dans Non et Oui (p. 12) que l'Église fut « le fruit de l'expérience religieuse » de l'auteur. Ceci montre l'origine et la nature spirituelles de notre Église, et implique que toutes les œuvres entreprises par L'Église Mère s'inspirent d'un but spirituel et saint.

Le nom même de « L'Église Mère » remplit notre cœur de tendresse et de gratitude envers notre Père-Mère Dieu, envers le Christ Jésus, et envers notre bien-aimée Leader. Concernant cette Église, Mrs. Eddy a ce passage, dans Miscellaneous Writings (p. 141): « Elle vous parlera de la Mère, et de ce que vos cœurs offrent à celle par qui vous fut révélée la toute-puissance de Dieu, Son omniprésence et Son omniscience. »

Après une nouvelle période de croissance et de démonstration spirituelles en Science, nous apprécions davantage ce que fait notre Cause; aussi nous réjouissons-nous de mieux apprendre ce qu'elle accomplit dans divers domaines.

On entendit ensuite plusieurs discours et notamment ce qui suit.

L'Ecole du dimanche de L'Église Mère

L'École du dimanche de la Science Chrétienne a été établie par notre Leader pour donner aux enfants une instruction appropriée en ce qui concerne la Science de l'être, la vérité touchant Dieu et l'homme. Au sein de notre mouvement, aucune autre branche d'activité ne surpasse, pour l'ampleur des perspectives et du champ d'action, l'École du dimanche de la Science Chrétienne. L'enseignement donné à l'école du dimanche est précieux parce que grâce à lui les élèves peuvent mieux résister aux agressions de l'entendement mortel suggérant le péché et la maladie; en outre, il prépare l'avenir de notre organisation en formant des hommes et des femmes spirituellement préparés à poursuivre l'œuvre de notre Cause. Ceux qui travaillent à l'école du dimanche doivent toujours se rappeler le commandement que donne notre Leader (Miscellaneous Writings, p. 152): « Ayez plus de foi en Dieu, dans Ses méthodes et Ses moyens spirituels, qu'en l'homme et dans ses voies et ses moyens matériels, pour établir la Cause de la Science Chrétienne. »

Au sujet des plus jeunes élèves, on pose souvent ce genre de questions: « Comment faut-il enseigner les tout petits? » ou: « De quelle manière peut-on les intéresser et les faire tenir tranquilles pendant une heure? » A l'école du dimanche, on accepte les petits enfants lorsqu'ils sont prêts à y rester sans leurs parents. Notre but n'est pas de distraire ou simplement d'amuser les tout petits. S'ils sont à l'école du dimanche, c'est pour apprendre les simples vérités de la Science Chrétienne. Les moniteurs ou monitrices sont censés avoir fait préalablement leur travail mental. Si cette préparation est faite avec soin et avec prière, il n'est pas difficile de retenir l'attention d'un groupe, fût-il composé des plus petits élèves.

Notre Leader a dit dans Rétrospection et Introspection (p. 61): « Qu'il y ait du lait pour les petits enfants, mais que le lait ne soit pas adultéré. » Aussi nos moniteurs et monitrices cherchent-ils à communiquer même aux enfants les plus jeunes la pure Science Chrétienne, la nature de Dieu, du bien; à leur enseigner comment on approche de cette nature. Par des histoires bibliques, des illustrations fort simples, les enfants apprennent l'obéissance, la douceur, l'ordre, l'honnêteté, la pureté, les égards, l'entraide et les qualités qui sont les attributs de Dieu.

Il importe que les moniteurs ne s'écartent pas « de l'absolue Science Chrétienne contenue dans leur livre de texte »: c'est ce qu'indique l'Article XX, Section 3, de notre Manuel de L'Église. Les plans d'étude systématique, la connaissance intellectuelle des textes bibliques ou de l'histoire sainte, ne peuvent s'utiliser que comme auxiliaires: la grande chose est de communiquer les vérités spirituelles qui éveilleront la pensée juvénile aux magnifiques possibilités de la démonstration en Science Chrétienne. La pensée inspirée d'un moniteur consacré saura stimuler les enfants au moyen d'exemples appropriés, de paraboles, de citations bibliques ou de passages écrits par notre Leader. Ceux qui enseignent dans notre école du dimanche ont lieu de se préparer consciencieusement à leur travail par la prière, l'étude et la méditation.

Dans le Manuel (Art. XX, Sect. 2), Mrs. Eddy a stipulé ce qui suit: « On devra enseigner les Écritures aux enfants de l'École du dimanche, et les instruire dans la mesure de leur intelligence ou de leur aptitude à saisir les significations plus simples du divin Principe dans lequel ils sont instruits. » Il est évident que pour communiquer les vérités du Principe, le moniteur lui-même doit avoir un sens correct de la Science Chrétienne. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 230), Mrs. Eddy met l'instruction donnée à l'école du dimanche au nombre des charges fondamentales. S'il veut bien remplir la charge qui lui est confiée, le moniteur doit en comprendre toutes les stipulations et les exécuter correctement.

Pour les élèves plus âgés, l'enseignement repose sur les Leçons bibliques contenues dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, ainsi que sur les questions et réponses que le moniteur aura trouvées au cours de son étude. Lire dans les groupes la Leçon-Sermon, en tout ou en partie, cela ne peut suffire. C'est la signification spirituelle qui intéresse l'élève et qui lui est profitable. Il importe que l'instruction donnée par les moniteurs ne s'écarte pas « de l'absolue Science Chrétienne contenue dans leur livre de texte. »

Ce qui est également essentiel, c'est qu'on enseigne aux enfants la vérité au sujet de notre Leader, Mary Baker Eddy. Le Manuel de L'Église Mère (Art. VIII, Sect. 6) nous exhorte à ne point « oublier » ou « négliger » notre devoir envers notre Leader. De nos jours, on parle souvent de chefs, et il convient d'enseigner aux enfants qui est notre Leader et quelle est sa vraie place dans l'histoire spirituelle. Pour enseigner correctement cette Science, il est très important d'attribuer à celle par qui le monde l'a reçue la place qui lui revient. Il est nécessaire que nous aidions nos enfants en leur donnant « la religion pure et sans tache » (Jacques 1:27) qui les fortifiera. Pour remplir cette charge sacrée, il faut être éclairé touchant la mission de notre Leader et son accomplissement. Méditons les paroles qu'elle- même a écrites à la page 105 de Miscellaneous Writings: « La Science Chrétienne est mon seul idéal; or l'individu et son idéal ne sauraient être séparés. Si l'un est méconnu ou calomnié, l'autre est éclipsé par l'ombre que projette cette erreur. »

La Mission curative de L'Église Mère et sa multiple Activité

Le rédacteur d'un journal newyorkais fut récemment prié de fournir la liste des dix Américaines les plus remarquables. Il répondit: « Si je dressais cette liste, je mettrais en tête le nom de Mary Baker Eddy. » Lorsqu'on lui en demanda la raison, il dit que c'était parce qu'elle avait eu un courage sans égal: elle avait jeté le gant à trois modes invétérés de l'entendement humain — la science, la théologie, la médecine. A ceux qui s'occupaient des sciences matérielles, elle avait dit qu'il n'y a point de matière. Aux docteurs elle avait dit que l'entendement humain cause la maladie, et que l'Entendement divin la guérit. Aux théologiens elle avait dit que leurs concepts de l'Être suprême déshonoreraient Dieu. C'était un défi jeté au monde.

Le ministère de guérison que Mary Baker Eddy instaura par ses ouvrages et sa vie, se poursuit par les soins de l'Église qu'elle fonda et des moyens d'action qu'elle prévit. Ce ministère dut commencer par une profonde chirurgie mentale visant à l'extermination finale des maladies et des troubles de l'entendement humain. Cet acte sans précédent a été accompagné et suivi d'innombrables guérisons, dont le monde aujourd'hui sent l'influence dans tous les éléments de son être. La théologie de Mary Baker Eddy était si révolutionnaire de nature, qu'au début la résistance du monde fut profonde, comme était profond l'objectif en vue duquel elle travaillait; mais aujourd'hui de multiples indices montrent que dans le monde entier, les penseurs en viennent graduellement au point de vue de la Science Chrétienne. Il y a bien des années, notre Leader avait prévu que la guérison mentale et spirituelle supplanterait les pilules des docteurs; et cette prophétie se réalise. Les patients se réjouissent, et la Faculté elle-même, revenant de sa surprise, adopte une nouvelle attitude à l'égard de l'élément mental en thérapeutique. Un médecin dit récemment à un Scientiste Chrétien: « Tout médecin consciencieux sait qu'il y a dans chacun de ses diagnostics une aire qu'il ne peut atteindre. Je veux dire le domaine mental et spirituel, et pour mon compte je crois que les Scientistes Chrétiens sont les seuls qui puissent l'atteindre. » Un jeune homme qui étudie la médecine à l'Université Harvard déclare que dans cette institution, les docteurs consacrent une grande partie de leur temps à l'étude de l'influence que l'entendement exerce sur le corps.

Dans le domaine des sciences naturelles, on en arrive rapidement à résoudre la matière en énergie ou en force, au lieu de la tenir pour une substance active qui disputerait à l'Entendement la direction de l'univers. Sir James Jeans, président de la British Society for the Advancement of Science, a dit récemment, dans un discours prononcé à Aberdeen (Écosse): « Le monde extérieur est de même nature que les idées mentales. La nature que nous étudions se compose de nos propres perceptions, plutôt que des choses perçues. » Comme notre Leader l'a dit il y a un demi-siècle, nous voyons ce que nous croyons.

Dans les sphères de la théologie, les changements sont encore plus radicaux. Chez les chrétiens qui sont des penseurs avancés, le puissant souffle de la Vérité a fait disparaître plusieurs tristes et fausses notions concernant Dieu — notions qui depuis si longtemps enchaînaient la pensée humaine. Un Dieu qui créerait l'homme capable de péché, pour l'en punir ensuite; qui n'aurait pas réussi Sa création et devrait recommencer; qui punirait Son Fils vertueux pour que les méchants échappent au châtiment; qui aurait préparé un enfer où souffriraient éternellement des hommes coupables d'avoir péché pendant quelques misérables années; qui ayant dit: « Tu ne tueras point, » serait Lui-même l'auteur de la mort — cette horrible parodie d'un Dieu d'amour est proscrite aussi véritablement que le culte du dieu Moloc, exigeant sur son autel des sacrifices humains.

Quel repos d'être les humbles imitateurs du vrai Dieu, du Père dont notre Maître a dit: « Il est bon pour les ingrats et les méchants. » A cette sublime idée de la paternité divine, la Science Chrétienne ajoute le tendre concept de la maternité de Dieu. Le monde en détresse lève les yeux et reprend espoir en voyant se multiplier les preuves attestant la présence du vrai Dieu. Quelle que soit son occupation, tout membre de L'Église Mère, tout scrutateur de notre livre de texte, tout ouvrier travaillant dans la vigne, a l'immense privilège de pouvoir introduire cette œuvre de guérison dans tous les départements de la vie humaine.

Depuis longtemps, les Scientistes Chrétiens prient pour que la Vérité se répande dans le monde. Maintenant nous devrions bien prier aussi pour qu'en nous-mêmes la croissance spirituelle soit rapide, afin que nous puissions donner la réponse de la guérison quand le monde cherche à se renseigner et demande du secours, comme il le fait de plus en plus. Nous devrions tous nous intéresser aux moyens par lesquels notre travail atteindra davantage encore l'humanité. Un pas dans cette direction sera peut-être que les Scientistes Chrétiens veillent mieux sur eux-mêmes. A ce sujet, Mrs. Eddy fait une demande particulièrement énergique, lorsqu'elle dit (Miscellaneous Writings, p. 12 7): « Il est une chose que j'ai beaucoup désirée et que de nouveau je demande avec instance: qu'ici et ailleurs, les Scientistes Chrétiens prient chaque jour pour eux-mêmes; non pas verbalement ni à genoux, mais mentalement, humblement, d'une manière pressante. » Si tous nous comprenions mieux la portée de cette demande et le bien qu'elle peut faire à notre Cause; si nous y obéissions religieusement — verrions-nous jamais nos travailleurs accablés de travail, et parfois se refusant le repos, la nourriture ou le délassement dont ils ont besoin? Examinons attentivement nos méthodes, et nous verrons que nos efforts sont quelquefois trop personnels. Peut-être travaillons-nous trop par nos propres forces. Autre danger: nous risquons de substituer à la démonstration scientifique la bienfaisance personnelle. La démonstration résout les choses de telle sorte que tous en bénéficient. La bienfaisance personnelle pense souvent à enrichir autrui sans prendre soin de soi, confondant l'abnégation avec la négligence envers soi- même. Il en résulte un appauvrissement par lequel l'erreur cherche à réaliser son intention maligne en donnant au travailleur l'impression que ses réserves sont épuisées, qu'il ressemble à un pauvre homme n'ayant pas le moindre capital. C'est avec regret qu'on pense à tous ceux qui sont tombés en chemin parce qu'ils se négligeaient, quoique cette négligence portât le masque du dévouement. Inutile de dire que prendre raisonnablement soin de soi-même n'implique pas que le Scientiste Chrétien tombe dans la mollesse.

Un autre moyen qui nous permettrait d'aider davantage l'humanité dans le besoin consisterait à exercer une sélection plus judicieuse. Notre Leader demande aux professeurs de choisir comme élèves ceux qui « annoncent des dispositions pour la Science Chrétienne (Manuel, Art. XXVI, Sect. 2). Ceci ne pourrait-il pas quelquefois s'appliquer aux patients? Choisir les patients » avec plus de soin permettrait probablement un meilleur usage des capacités de nos travailleurs. Jésus conseilla une certaine sélection lorsqu'il dit: « N'entrez dans aucune ville des Samaritains, » recommandant aux disciples d'aller plutôt « vers les brebis perdues. » Prenez ceux qui sont bien préparés et ne troublez pas les mentalités venimeuses. Notre livre de texte appuie aussi sur le fait que Jésus évita de communiquer ses enseignements aux auditeurs qui n'étaient pas prêts à les recevoir. Ceux qui sont prêts rendront grâces, ceux qui ne le sont pas répondront par le ressentiment. Chercher à réformer le pécheur endurci est plus dramatique, mais guider les enfants (la pensée sans préventions) et les brebis perdues (ceux qui s'égarent innocemment) étend plus loin ses bons effets.

Nous serons tous d'accord pour dire qu'impersonnaliser la pensée favorise une croissance rapide. Quand Jésus vit les « multitudes, il gravit la montagne. » Le Maître ne se retirait-il pas des exigences dévorantes constituées par plusieurs entendements, afin qu'il pût mieux dévoir ces exigences et les dissiper grâce à la puissance de sa propre unité avec Dieu? Lorsque nous voyons la multitude des croyances humaines, suivons-nous toujours l'exemple de Jésus? Nous arrive-t-il d'aller seuls à leur rencontre, essayant d'y répondre par les efforts personnels et la responsabilité humaine, plutôt que par la sagesse? Menons-nous parfois les gens au lieu de refléter Dieu? Au cours de ses ouvrages, Mrs. Eddy fait voir que la croyance à la matérialité et la croyance à la personnalité bornée sont deux erreurs auxquelles doit s'attaquer tout Scientiste Chrétien; qu'en agissant ainsi, on verra se révéler dans le domaine de la guérison un pouvoir et de grandes ressources dont on ne s'était pas douté. Discerner ce que signifie l'impersonnalité représente une tâche considérable; mais nous espérons sincèrement qu'aujourd'hui notre Leader au cœur dévoué aurait de la joie à la vue des quelques progrès accomplis dans la grande œuvre de l'impersonnalisation scientifique.

Nous pouvons vraiment nous réjouir de ce que la mission curative de notre Église Mère et sa multiple activité chrétienne s'accomplit d'une manière plus sacrée à mesure que nous avançons spirituellement. Un signe des temps qui nous encourage beaucoup, c'est le fait que dans le champ de la Science Chrétienne, une multitude de bons travailleurs apprennent à connaître la vérité dès leur enfance. Ces jeunes font leur travail avec simplicité, avec vaillance, avec une foi implicite; et nos écoles du dimanche préparent continuellement d'autres élèves qui suivront leurs traces. Lord Morley disait: « Une époque où se fait sentir l'Espérance se tourne inévitablement vers la jeunesse, car l'accomplissement est le fait des jeunes; » et en 1895, notre Leader déclarait (Pulpit and Press, p. 8): « Les enfants sont destinés à voir des résultats qui feront pâlir les rêves orientaux. »

C'est avec une attente pleine de joie que nous saluons les signes de l'aurore. « En effet, de même que l'éclair part de l'Orient et brille jusqu'à l'Occident » (Matth. 24:27), de même se manifestent l'avènement et les progrès de la Science Chrétienne.

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