Par sa résurrection et son ascension, Jésus donna le glorieux et puissant exemple du triomphe sur la mort. Le genre humain a trop longtemps ignoré la Science de la Vie, qui met fin à la mortalité. Dans son livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy montre clairement comment Jésus triompha sur “le dernier ennemi.” Sa révélation de la Vérité dévoile en outre le fait que la vie et les œuvres de Jésus, et même sa victoire sur la mort, étaient plus qu'un spectacle destiné à frapper le genre humain d'une crainte respectueuse: c'était plutôt l'exemple que tous doivent imiter. Le Scientiste Chrétien se rend compte qu'il est tout aussi nécessaire pour lui de s'élever au-dessus de son propre sens matériel du moi que de guérir l'ami malade qui lui demande de l'aide. Il voit clairement que c'est ici le moment de connaître la vérité et de la vivre, car il se rappelle les paroles de notre vénérée Leader (Science et Santé, p. 427): “Le sens de la Parole montre que nous obtiendrons la victoire sur la mort dans la mesure où nous surmonterons le péché.”
La Bible et les œuvres de Mrs. Eddy abondent en règles, les unes explicites, les autres implicites, pour vaincre le péché. Dieu n'a donc point laissé le genre humain dans l'ignorance quant à la manière de vaincre la mort. Son témoin, Christ-Jésus, exprima les règles qui assurent le succès, les vécut, et remporta la victoire. Mary Baker Eddy, la messagère de Dieu, découvrit à nouveau ces règles, les énonça clairement, les codifia sous forme de Statuts de l'église, et fonda les institutions qui s'efforcent de les mettre à exécution. Dans la mesure où nous appliquerons les règles que Dieu nous a données par ces deux témoins, nous entrerons dans la vie éternelle.
La vie entière de Jésus fut une préparation en vue de la défaite qu'il devait infliger à la mort. Il avait pour première règle la fidélité à l'égard des affaires de son Père. Tout enfant encore, dans les parvis du temple d'où il devait chasser plus tard à coups de fouet le trafic déshonnête, Jésus disait à sa mère anxieuse: “Ne saviez-vous pas qu'il me faut être occupé des affaires de mon Père?” La seule entreprise à laquelle il s'intéressât était celle du Père. Le capital de Jésus était la substance de l'Esprit; son négoce, la dispensation de la vérité; ses marchandises étaient les idées de l'Entendement. Ses échanges étaient l'intelligence au lieu de l'ignorance, le réel au lieu de la contrefaçon, la vérité au lieu de l'erreur. Il démontra que la production ne vient que de l'Esprit, que “la chair ne sert de rien;” et il récolta le bien en abondance. Cependant Jésus, de même que Jacob, dut lutter contre l'erreur. “Tenté comme nous en toutes choses, sans commettre aucun péché,” il prouva qu'il était un prince ayant du pouvoir avec Dieu, et qu'il avait vaincu. Tout lieu pour lui était un Péniel, car il voyait constamment Dieu face à face — il réalisait clairement la vérité de l'être.
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