Quelle merveilleuse description le prophète Ésaïe nous donne de la toute-présence de la joie divine remplaçant la tristesse lorsqu'il déclare: "Le désert et la terre désolée sont dans la joie. La plaine aride est dans l'allégresse et fleurit comme le lis. Elle se couvre de fleurs et tressaille d'allégresse." Pour celui qui est en proie à une déception, à un chagrin, ou qui a vainement essayé, par un faux sens personnel, de s'assurer certaines affections ou des possessions matérielles, il semblera peut-être impossible de revoir un coin de ciel bleu à la place des sombres nuages obscurcissant sa pensée. Tel peut avoir l'impression de cheminer tout seul et tristement dans un vaste désert aride qui ne fleurira jamais.
A la page 597 du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous lisons: "Désert. Solitude; doute; ténèbres. Spontanéité de pensée et d'idée; le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel déroule les grands faits de l'existence." Nous voyons donc que nous pouvons nous réjouir dans le désert même, puisque c'est là que "le sens spirituel déroule les grands faits de l'existence." Ce développement de vie et de joie est bien symbolisé par la végétation abondante dont fait mention le prophète Ésaïe.
Ce n'est que le faux sens matériel qui nous prive de cette vision prophétique. C'est parce que nous admettons l'absence de la joie, parce que nous affirmons que le désert est aride, que nous n'apercevons aucune étincelle de vie et de joie dans ce vestibule où le réveil spirituel fait disparaître le sens matériel des choses.
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