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Comprendre Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1931


Pourquoi les Scientistes Chrétiens insistent-ils tant sur le fait qu'il importe de comprendre Dieu? Cette question est souvent posée par ceux qui cherchent à se renseigner au sujet de la Science Chrétienne.

L'importance d'une compréhension de Dieu provient de la relation qui existe entre Dieu et tout autre sujet de la pensée humaine, ou de l'absence de cette relation, qu'il s'agisse de ce qui est réel ou seulement de ce qui est apparent. Le point de départ d'une compréhension scientifique de toutes choses, et d'une pratique mentale scientifique, c'est l'idée que Dieu est "le Principe divin de tout ce qui existe réellement" (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 275). Cette idée peut s'exprimer en d'autres termes; mais quelle que soit la manière dont on l'énonce correctement, elle est d'une importance extrême pour toute personne intelligente, et particulièrement pour qui fait des recherches sur la Science Chrétienne. Elle est en outre également importante pour l'étudiant le plus avancé.

D'après les dictionnaires, le terme "principe" signifie cause, origine, source; essence, élément ultime, ce qui est inhérent à quelque chose, et en détermine la nature. Ces définitions s'appliquent complètement à Dieu en tant que Principe de tout ce qui est réel. On pourrait en dire bien plus concernant le divin Principe; mais en Science Chrétienne, l'idée que Dieu est le Principe de la vraie conscience, le Principe de tout ce que la conscience devrait accepter et tenir pour véritable ou réel, est le commencement de la compréhension spirituelle qui contribue le plus directement au salut individuel et général.

Naturellement, l'idée que Dieu est "le Principe divin de tout ce qui existe réellement" comporte des inductions infinies. Cette idée implique entre autres que Dieu a une certaine nature, certaines qualités; qu'Il communique cette même nature, ces mêmes qualités, sous des formes diverses et en des degrés différents, à tous les aspects de la réalité; et qu'Il maintient ce rapport causatif et expressif avec l'homme et avec toutes les autres formes de la réalité, comme étant le fait perpétuel et exclusif de l'être universel.

Comment donc l'homme et toute autre créature semblent-ils avoir une nature ou des qualités qui diffèrent en partie de celles du divin Principe, et pourquoi en est-il ainsi? La réponse est que l'erreur, ce mensonge collectif et individuel qu'on appelle souvent le mal ou le péché, semble être une autre origine de la pensée, une source du sens personnel matériel, et paraît se faire accepter comme telle. (Voir Retrospection and Introspection, par Mrs. Eddy, p. 67.) En particulier, les enfants et les adultes semblent hériter de parents humains cette réceptivité vis-à-vis de l'erreur. Il est à présumer que c'est la raison pour laquelle le Maître dit: "N'appelez personne sur la terre votre père; car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est dans les cieux" (Matthieu 23:9).

C'est ici le moment d'observer qu'on trouve, entre le deuxième et le troisième commandement du Décalogue, une clause qui doit nécessairement s'interpréter d'accord avec le divin Principe. Sous sa forme littérale, cette clause représente Dieu comme punissant "l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent;" mais le divin Principe ne fait point cela. Quiconque est troublé par les paroles de cette citation, peut se rassurer en considérant la véritable nature de Dieu, et en affirmant avec le Psalmiste: "Tu es bon et tu manifestes ta bonté" (Psaume 119:68).

La clause placée entre le deuxième et le troisième commandement avait été correctement interprétée et limitée avant même que Jésus eût enseigné que nos qualités devraient provenir exclusivement du divin Père. Ézéchiel avait dit: "Le fils ne portera pas l'iniquité du père et le père ne portera pas l'iniquité du fils. ... Je vous jugerai chacun selon ses œuvres, ô maison d'Israël, dit le Seigneur, l'Éternel." (Voir Ézéchiel 18:19–21, 30–32.) (Voir aussi Jérémie 31:39, 30.) La véritable raison pour laquelle l'iniquité des pécheurs semble retomber sur d'autres personnes, c'est que le péché collectif, le soi-disant entendement charnel, est non seulement opposé à Dieu, mais qu'il est encore l'adversaire du genre humain.

L'erreur, le mal ou le péché, est la partie de la soi-disant conscience humaine dont Dieu n'est pas le Principe. Cette partie-là est donc irréelle. La compréhension de Dieu en tant que divin Principe nous met à même d'éprouver toutes les impulsions mentales, de choisir la voie de la sagesse, et d'éviter ou d'exclure les pensées erronées ainsi que leurs résultats préjudiciables. Les hommes qui adoptent cette pratique mentale et s'y conforment avec assiduité et avec méthode, font du bien non seulement à eux-mêmes et à ceux auxquels ils ont l'intention d'aider, mais encore à leur prochain en général. Cette pratique mentale aide à tous, parce qu'elle porte atteinte à l'unique adversaire du genre humain. Le salut chrétien commença lorsque le christianisme mit une seule personne en état d'améliorer la condition de sa pensée. Il sera complet lorsque la bonté absolue sera devenue universelle. Alors, comme l'a indiqué Mrs. Eddy, le mensonge appelé erreur, mal ou péché, sera "finalement rejeté par suite du manque de témoins" (Retrospection and Introspection, p. 67).

Lorsque tous les chrétiens saisiront les points qui précèdent, le salut individuel et universel sera favorisé par l'emploi du mobile le plus élevé (l'amour pour Dieu et pour le prochain); en outre, le salut bénéficiera des avantages et de l'élan que donne une méthode ou un système bien compris. Et tous les résultats pratiques qui viennent d'être décrits dépendent, comme on le remarquera, de l'acquisition et de l'usage de la vraie idée de Dieu.

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